Les chevaux et les chiens
Parlent mieux que les hommes
Et savent de très loin
Reconnaître le ciel
Ils n’ont pour eux que l’herbe
Et la grave tendresse
Des bêtes qui remuent
Tristement le passé
Mais dans leurs yeux inquiets
Des choses et des hommes
Passe parfois l’éclair
D’une saison future