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Le développement des soins palliatifs à domicile et la subvention optimale pour l’achat d’une complémentaire santé

Publié le 21 juin 2010 par Damienamselem

Le développement des soins palliatifs à domicile et  la subvention optimale pour l’achat d’une complémentaire santé
La secrétaire d’Etat chargée des Aînés Nora Berra vient d'annoncer des mesures pour le développement des soins palliatifs  dans le secteur médico-social et à domiciledans le cadre du Programme de développement des soins palliatifs 2008-2012.Avec l'adoption en février dernier, de la loi relative à l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (49 euros par jour) ; c'est donc un pas de plus qui est franchi a dans la diffusion d’une culture palliative dans le secteur médico-social.

Plusieurs mesures ont donc été annoncées :
- La mise en place d'une formation aux soins palliatifs à destination des soignants de proximité. Afin de permettre un meilleur accompagnement des proches des malades en fin de vie demeurant à domicile. L'ensemble sera financé par la CNSA.
- adapter aux services de soins à domicile  les outils de formation aux soins palliatifs et à l’accompagnement de fin de vie, élaborés depuis 2007 par la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie dans le cadre du du programme « Mobiqual » pour permettre leur diffusion auprès des professionnels dès la rentrée prochaine.
- Le lancement d'une étude, sur la prise en charge de soins palliatifs en EHPAD. L'objet de l'étude sera d’établir une comparaison entre les établissements disposant d’une infirmière de nuit, d’astreinte ou exerçant sur place, et ceux qui n’en disposent pas, afin d'aboutir à terme à une amélioration de l’offre de soins palliatifs dans les structures médico-sociales et de diminuer les hospitalisations grâce aux astreintes d’infirmière la nuit.
L'enjeu étant au final de mieux organiser les relations entre l’établissement de santé et les EHPAD.
- Expérimentation de trois maisons d’accompagnement d'ici la fin 2010 pour offrir aux patients un lieu qui s’inscrit, au-delà du cadre médical, dans une dimension humaine. Avec un financement de 500 000 euros (par an et par maison) par l’assurance maladie sur les crédits affectés au fonds d’intervention pour la qualité et la coordination des soins (FIQCS).
(source senioractu)
Pour en savoir plus sur les outils du programme Mobiqual (Mobilisation pour l'amélioration de la qualité des soins ):
http://www.mobiqual.fr/Accueil.html

à noter aussi dans l'actu cette série de 4 entretiens avec Claude Evin le directeur de l'Agence régionale de santé Île de France à l'occasion des 9es Asclépiades :
http://decisionsante.hopitaltv.com/nav/prog.php?ID=9010&catID=0
Toujours sur Destination santé, dans les compléments web, la rédaction s'est posé la question du calcul de la subvention optimale pour l'achat d'une complémentaire santé ?
D'abord est relevé le paradoxe que si l’assurance santé en réduisant le risque financier et joue un rôle capital en ce qui concerne l’accès aux soins pour les ménages aux revenus modestes. Ce sont pour tant les catégories de population bénéficiant le moins d’une couverture santé complémentaire : ainsi le revenu mensuel moyen des ménages sans couverture complémentaire serait de 844 € contre 1 382 € pour ceux en bénéficiant. Se pose donc la question donc de définir le montant de l'incitation optimale (pour les personnes situées juste au dessus du plafond CMU-C) nécessaire pour encourager les personnes concernées par  le dispositif d’Aide complémentaire santé (ACS) à souscrire une mutuelle

D'après DS, et une fois simulé l’impact de divers barèmes d’aide sur la décision d’achat « pour que les trois quarts des bénéficiaires potentiels de l’ACS acceptent de payer une prime de 50 euros par mois, il faudrait porter le montant de l’aide à 80 % de cette prime. »
http://www.decisionsante.com/presse/complements-web/quelle-subvention-optimale-pour-lachat-dune-complementaire-sante/


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