Magazine Humeur

Pisseuse

Publié le 26 août 2010 par Vinsh

Salut les jeunes brebis égarées dans le Wyoming, c'est moi !!
(Vinsh)
(Tu m'as oublié, c'est ça ?)
Je sais pas si je t'ai déjà raconté, mais je suis tellement fan de Robbie Williams depuis mon âge le plus boutonneux que je crois que c'est ce qui se rapproche le plus chez moi (avec Mylène F., hein, parce que bon, faut pas déconner non plus) d'une hystérie. Traduire par là que j'ai tous les albums et que je vais au concert si ça passe en France, quoi. Je vais pas non plus me salir les mains en achetant tous les sinegueules du mec, ou pire, des reprises de Kate Ryan (exemple à mettre sur le compte de la Farmer, hein) (faut suivre). Il faut dire aussi que les modèles masculins se font rares dans la musique de merde pop de qualité.
Et là, il fait un come-back, un an à peine après un album Reality Killed The Video Star qui a vaguement fait pschitt. C'est le moment où je devrais faire Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii en trépignant, quoi.
Mais alors là, je t'avoue que je suis coi. Et non pas coït.
A la façon d'une Janet Jackson ou d'une sus-citée Mylène qui galèrent de plus en plus depuis quelques années à pondre un album qui touche un large public au-delà des fans hystéros, le sieur Robbie rame à cracher du tube FM au kilomètre comme dans les 90's, et vient pour fêter cela de se compromettre avec ses ex-potes du boys band Take That, de se marier et de flinguer 15 ans d'une image brit pop'n'roll construite à grands renforts de désintox, de tatouages grotesques, de baises avec des groupies sans amour-propre et de rencontres avec les aliens.
Cette espèce de soupe qui ressemble à un mauvais sinegueule de Ronan Keating ne va rien arranger selon moi, malgré le clin d'œil Brokeback Mountainesque du clip, visiblement destiné à faire du gringue à la frange pédé (autant dire l'essentiel) de son public.
Advienne que pourra, mais entre ses 36 balais, son deuxième best of en cinq ans qui arrive à l'automne (Foutage de gueule !! Remboursay !!), ses nouvelles/anciennes fréquentations musicales et son nouveau brushing de dessous de bras, Robbie Williams, qui est pourtant un mythe intouchable pour moi (l'aurait dû mourir comme Kurt Cobain, tiens), semble prendre peu à peu la direction d'une seconde partie de carrière façon Michael Bublé. Chanteur de charme un peu lisse. Ce qui était peut-être prévisible, mais n'en est pas moins dommage.

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