Magazine Journal intime

Un réveillon avant l'heure

Publié le 23 décembre 2007 par Anaïs Valente
Une invitation à souper chez mes voisins, avec d'autres voisins.
Ça s’annonce comme une petite soirée peinarde, sans besoin de se déplacer à Outsiplou-les-bains-de-pieds, c'est le pied.  Je vais bien manger, boire un peu, et m’amuser calmement.  Le voisinage est peuplé de gens adorables et sérieux.  Qui se couchent tôt, qui regardent les séries télé, qui ont une petite vie rangée et calme.  Des chtites familles heureuses, somme toute.
La soirée commence : apéro avec kilos de zakouskis.  J’ai faim.  Pourtant, je le promets, je n’ai pas fait la diète en prévision de la soirée.  Mais j’ai faim.  Une faim rapidement comblée par le plat principal : une fondue.  Je m’empiffre de viande, de salade succulente (je ne comprendrai jamais comment la salade de ma voisine est si extra, tendre et croquante à la fois, peuplée de bouts d’oeufs que je découvre tels des trésors enfuis et arrosée d’une mayonnaise goûteuse – un bonheur).
Alors que l’heure du dessert est venue, les enfants mettent un peu de musique et c'est parti mon kiki.  Comme ça, sans l'avoir nullement prémédité, nous voilà en train de danser dans le salon.  Les femmes, rien que les femmes, bien sûr.  Tandis que les hommes nous mitraillent de leurs appareils photo numériques (ne rêvez pas, j’ai tous les clichés mais il faudra virusser mon PC pour espérer les voir), nous nous déhanchons sur des tubes actuels ou anciens.  Un délire.  Après une petite démonstration de jump (la musique à la mode, on en apprend tous les jours ma bonne Dame), voilà le cours de danse celte.  Et ça j’adore.  Je suis nulle mais j’adore.  Alors, sur un célèbre morceau de Riverdance, je m’essaie à la danse celte.  Un quasi fiasco.  Quasi, car je parviens à retenir six pas, et j’en suis fière.  Très fière.
Epuisées, nous nous ruons ensuite sur le dessert, lorsque surgit l’idée des chippendales.  Non, ne me regardez pas ainsi, ce n’est pas moi qui en ai parlé la première, je le jure.  Mais j’ai approuvé lorsque la voisine (l’autre) a proposé de visionner un extrait trèèèèèèèèèès craquant, entre femmes, rien qu’entre femmes.
Et nous voilà parties pour un second délire.  Y’a du blond nabot, mais y’a aussi du brun ténébreux aux yeux océan.  Fantasme, quand tu nous tiens.
Epuisée par tant d’émotions, je regagne mes pénates.
L'avantage de ce type de soirée, c'est qu'on peut mettre la musique à fond sans risquer de déranger les voisins… qu’on peut rire à gorge déployée sans avoir la police qui débarque pour tapage nocturne... puisque les voisins… c'est nous !
Voilà une soirée incroyable.  J’ai adoré.  Car ça sentait le réveillon, ça avait tout l’air d’un réveillon, c’était gai comme un réveillon, c’était fou comme un réveillon, sans être un réveillon.  Ce n’était pas l’ambiance forcée, programmée au calendrier, obligée.  C’était juste une fête entre amis couplée à un délire sacrément délirant. Illu de Bob.
ananais2

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