© Flammarion
Gammu: Quand j’ai aperçu ce livre dans la pile de lecture de Faelys, j’ai sauté dessus : un nouveau « Martinigol » (même si la lecture de Enfant-mémoire (1996), écrit par les deux auteurs en présence, m’avait un peu laissée sur ma faim) !
Les mondes des Abîmes d’Autremer, des Oubliés de Vulcain m’avaient emballée : j’attendais donc beaucoup de ce livre présenté comme Ukronie.
Modification du cours de l’Histoire : « En 1918 la grippe espagnole a fait des millions de victimes et modifié radicalement l’odorat humain ».
Si je ne suis pas persuadée par le classement de ce roman en « Ukronie », l’intrigue est plaisante, les personnages, attachants. Derrière, des réflexions intéressantes sur l’importance de l’odorat dans notre vie, la discrimination dans une société qui en devient cruelle.
Un autre monde que l’on aime parcourir en lisant, puis quitter en se disant « Chouette, ici, ce n’est pas comme ça ! »
***
Faelys: J'ai moi aussi lu ce livre depuis et mon avis est mitigé. J'ai été déçue de certains titres de la collection Ukronie, et celui ci me laisse aussi des regrets (raccourcis, vocabulaire parfois surprenant, coupure brutale entre le récit des adolescents et les digressions religieuses de Flagellants...). J'avoue que j'ai zappé quelques pages pour découvrir la chute. Je crois être d'autant plus exigeante que j'ai aimé certains titres d'Alain Grousset (comme la Guerre des livres) et de Danielle Martinigol (comme les Abîmes d'Autremer, un gros coup de coeur). Sans cette exigence particulière envers des auteurs de qui j'attends beaucoup, ce titre est original, il combine l'action et la réflexion et saura assurément plaire à de jeunes ados. La thématique de l'odorat est très attirante également.
Pour prouver que je ne suis pas totalement hermétique à cette collection sf particulière je vous renvoie à mon billet sur La Reine des Lumières de Mauméjean qui reste mon préféré pour l'instant. (peut être parce qu'il est davantage ciblé "adultes"..)
Enfin, chapeau à l'illustrateur attitré de cette collection Ukronie, benjamin carré dont on peut voir le site là
Hérisson a aimé