Ailleurs : On s’installe. Priorité à l’apéritif anisé accompagné de petites merdouilles qui te pèsent sur les hanches et on attaque.Ailleurs : On se détend. Il s’installe dans le hamac ; elle ouvre les placards, prend des repères, se posent des questions existentielles : les fringues je les sors de la valoche ou je me sers au fur et à mesure des besoins… Car, si je mets tout bien sur des cintres, dans les placards, je risque bien de les oublier, de les laisser là, et Moi sans mes fringues en trop, et bien ça va pas… Ailleurs : On change ses habitudes. Trois croissants pour deux chaque matin, le pantalon d’automne saura nous remercier. Mais pas question de rater le 19/20, le 20 h., la minute épique, et le soir 3, pas question, sans cela, ailleurs, on dormirait mal.Ailleurs : On trouve les lits plus confortables, on dort plus longtemps, les yeux s’ouvrent bien tard, on paresse. On ne vit qu’a mi-temps.Ailleurs : On visite, on apprécie les spécialités locales, on regarde les vieilles pierres, on admire le paysage.Ailleurs : On se jure d’y revenir pour s’y sentir « comme chez soi », que ce ne soit plus un ailleurs.
A l'étrave ailleursTu guettes les casiers
Allez travailleursCherches ton casier