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sans visage {chap 9}

Publié le 30 octobre 2009 par Maisuong

ARRRGGGG Les enfants je vous annonce mon grand retour avec ce fameux chapitre ><...ui ui j'ai décroché de mon jeu pour écrire à nouveau u_u (soupirez vous en aurez bien besoin) bon j'ai commencé par SV et bientot je ferai la suite de Anghell (don't worry mes amis)

ori-chan: sorry pour l'attente :)

hana-chan: idem ><

CHAP 9:

            Mes yeux s'ouvrirent avec difficulté quand le lendemain matin je dut me lever. Les évènements de la veille m'avait choqué et empêcher de dormir confortablement. Ma seule envie était de refermé les yeux et de retomber dans un sommeil profond. Je restai donc prostré sous ma couette, espérant que Semha ne vienne pas dans la chambre. Mes sentiments étaient maintenant flous dans ma tête et j'avais du mal à mettre le point sur tout ça. Depuis que je vivait avec lui une étrange attraction s'était installé entre nous, une relation étroite sans passé dans le domaine intime. Il fallait un rien pour que cela se fasse, et effectivement cela s'était produit la veille. Étais-ce un moyen de me montrer ses véritables sentiments? Je tournai cette question dans ma tête un bonne heure avant de me lever, ma décision prise sur l'avenir de notre relation. Je sortit de la chambre simplement vêtu d'un bas de pyjama et me dirigeai vers lui à pas lent. Je le voyais de dos s'activer longuement à la préparation d'une pâte étrange. Je m'approchai doucement tel un lion près d'une gazelle et lui sauta dessus au même moment ou ma proie se retournait, un verre de lait à la main. Le liquide se répandit sur le sol tandis que les bouts de verres s'éparpillèrent à leurs tour.

- Oh!, excuse moi!

- C'est rien , me répondit-il avec ce sourire charmeur dont il avait le don.

Ses yeux croisèrent les miens dans un échanges intense auquel je mis un terme ne premier.

- Tu vas bien? bafouillai-je en détournant les yeux, incapable de tenir plus longtemps.

- Oui merci viens t'asseoir.

              Je déjeunai, mon nez presque trempant dans mon lait, les joues rosées et le cerveau complètement embrouillé. J'osai quelques regards au dessus de mon lait pour voir comment il se sentait... Étonnamment pas le moins gêner du monde. N'y avait-il que moi pour être choqué? Peut-être était-ce à mon tour de faire l'autre pas qui devait nous relier l'un à l'autre? Je soupirai un grand coup et finissais mon lait d'un trait. Je me précipitai ensuite dans la salle de bain sous l'oeil incrédule de mon ami pour pouvoir me faire beau et ne pas louper mon entrée en matière. Quand j'eux fini de m'habiller et de me laver les dents, je retournai dans la cuisine où était toujours Sehma, en train de faire la vaisselle énergiquement. Je m’approchai une deuxième fois de lui et posai une main sur son épaule afin de lui signaler ma présence. Il se retourna et je lui fis mon plus beau sourire avant de l’embrasser. Ce pour quoi je m’étais préparé avec tant de ferveur ne dura qu’une seconde, le temps que Semha se rende compte de la situation et me repousse brutalement avant de me regarder d’un air incrédule. Il était à la fois surpris et choqué. Je me retrouvai encore une fois seul, désemparé et honteux.

- Je... je suis désolé, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, tentai-je d’articuler.

- Euh, ce n’est rien, tu as dû avoir la tête en l’air, voilà tout. Même si je dois t’avouer que cela m’a surpris, fit-il en souriant.

Son sourire m’acheva comme pour clore l’incident et je me précipitai dehors, saisissant mon sac au passage avant de prendre le chemin du lycée. J’étais rouge de honte, la tête enfouie au maximum entre les épaules, le pas traînant. Comment avais-je put être aussi bête, il ne devait sûrement pas se souvenir ni être complètement conscient de ce qu’il faisait la veille. Moi qui croyais bêtement qu’il allais m’accueillir à bras ouvert. J’avais pourtant réussit à franchir le pas, à ignorer mon dégoût pour les hommes après ce que l’on m’avait fait. C’était presque incompréhensible que je me soit rendu compte de mes sentiments pour cet inconnu en une seule nuit, sans compter que c’était un mec! Je devait être devenu fou, sa gentillesse me faisait perdre la tête. Je viens de me faire jeter... pensai-je las. Étourdi par la préparation du petit déjeuner je ne vis pas clairement Louka s'approcher de moi et m'embrasser. Sous le choc je ne trouvai rien à redire d'intéressant, je voulais le questionner, lui parler de ce qu'il venait de se passer, je ne voulais pas qu'il s'en aille en laissant ces faits de côté. Mais étrangement aucun mots, aucune phrase censée ne sortis de ma bouche. Je le regardai filé, et partir vers le seul lieu où il m'étais impossible de lui parler. Je décidai, n'ayant plus d'autre choix, de l'imiter et de me rendre en cours.

*****

*****

Seul, au milieu de l'allée je traînai le pas, tel un cancre, voulant essayer d'arriver le plus au retard possible afin de se faire virer. Malheureusement je ne réussis pas mon coup et me fit accueillir sous une pluie de reproches. Je me retrouvai au premier rang, face à ma professeur enragée. Mes yeux cernés tombaient et une espèce d'étrange insomnie me mettait dans un état de demi inconscience. Au bout d'une demi heure, ma feuille contenait un grand nombre de blanc dut à mes moments d'absence. L'attente fut longue mais la liberté me tendit les bras au bout de deux heures ininterrompues durant lesquelles j'étais resté dans un coma profond.

Une fois arrivé au réfectoire avec mes amis, le stresse s'empara de moi. Mon corps tremblait malgré mes tentatives désespérées pour me contrôler. Je redoutai de le rencontrer, certes je ne saurai pas le reconnaître, mais la perspective de me faire observer sans le savoir me donnais la chair de poule. je me mis a marcher à pas lents vers, la tête baissée vers mes pieds. ma bouche resta fermée pendant tout le repas, seule ma tête gigotait de temps à autre pour essayer d'apercevoir un regard suspect. J'avais l'impression d'être épié, observé, par des regards moqueurs. Je finissais vite mon assiette et m'en allai en m'excusant auprès de mes amis plutôt inquiet de mon comportement. Fiona vint me rejoindre en fin de journée près de la grande grille où il m'arrivait souvent de flâner. Posé sur le banc, je n'osai pas rentré à l'appartement où Semha m'attendait certainement de pied ferme.

- Louka! qu'est-ce que t'as?

- Je peux venir chez toi ce soir? L'implorai-je comme je savais si bien le faire.

- Oui, mais tu as intérêt à me dire ce qui ne va pas!

Une fois arrivée chez elle et après avoir pris une bonne douche, nous nous essayâmes et me lançai à lui raconter ce qu me tracassait. mes inquiétudes se dissipèrent au fil du temps durant lequel je parlai avec ma meilleur amie. C'était la seule personne avec qui je pouvais parler librement de tous mes tracas et mes problèmes. Elle resta assise sur son lit à m'entendre gémir de mille et une souffrances, pendant des heures et des heures. Étonnement je ne lui avais pas seulement raconté mes problèmes de la journée et de la veille mais j'avais aussi repris une multitude de mini soucis datant de cinq voir dix ans sur lesquels je voulais m'acharner. Au bout d'une heure, mon discours commençait à tourner en rond et filait dans le monologue absolu. Fiona gardait les yeux semi-ouvert de sorte à me voir un minimum mais son esprit était déjà ailleurs. Pour lui rendre service je lui proposai de s'allonger et d'éteindre sans pour autant arrêter de parler. Même si son oreille attentive était parti en vacances, elle arrivait toujours a glisser un mot d'approbation à la fin de mes phrases en guise de réponse. La conversation se prit fin quand je n'eu pour réponse qu'un ronflement.

Le lendemain une flemme énorme m'enlaça et m'obligea à rester au lit, par la force s'il le fallait, ce qu'elle n'eut pas besoin de faire vu l'énergie que j'arborai ce matin. Fiona vint tenter sa chance sans grand succès. Seul un grognement arrivait a traversait ma gorge, et encore, je le faisait de bonne volonté. Elle abandonna bien vite en voyant ses efforts réduits en une fraction de seconde par un de mes horribles râle matinal qui avait le don de la décourager. J'entendis la porte se fermer et je put enfin savourer le reste de ma mâtinée déjà entamée.

Treize heure cinquante cinq..."ahhhhh!", ma couette qui me gardait du froid depuis le début de cette longue hibernation vola à l'autre bout du matelas et je me levai d'un bond, couru jusqu'à la salle de bain et pris un peigne. Je me mis alors à faire une de mes grandes habitudes inavouable même au pire porc sauvage de campagne, ma brosse à dent dans une main, mon peigne dans l'autre je m'activai à améliorer mon allure tout en me concentrant sur la cuvette qui était alors en dessous mes fesses. Si Fiona ou qui que ce soit d'autre venait à me voir dans cette position là je croit que ma fierté en prendrai un coup et que comme tout samouraï qui se respecte ma conscience me dicterai de rester cloîtré chez moi pour le restant de mes jours. heureusement pour moi, aucun individu louche ne se trouvait dans les parage et je pu partir au lycée.

*****

Cela faisait trois jours que je n'avais pas vu Louka. Aucune nouvelle, pas une fois je ne l'avais vu au lycée, à croire qu'il me connaissait et qu'il pouvait m'éviter à sa guise. Moi qui n'était pourtant pas très sociable, sa présence me manquait et je surprenais à regretter nos soirée télé avec un plateau pizza. Je me retrouvai alors seul sur mon canapé, mon plateau pizza coca sur les genoux et la zapette sur l'accoudoir. Mon regard blasé fixait les images animées qui défilaient à grande vitesse sur l'écran. Dès demain je décidai de le retrouver et de me faire pardonner même si je ne savais pas de quoi. Le plus étrange étaient ces cauchemars incessant la nuit qui m'avaient repris alors qu'en temps habituel, en dormant avec lui, ceux-ci avaient disparu. ce retour soudain m'avait obligé à enchaîner nuits blanches sur nuits blanches ce qui expliquaient mieux les cernes qui s'incrustaient un peu plus de jour en jour sur mon visage.

Le matin arriva vite. Je me préparai et emportai un sweat noir à capuche dans mon sac déjà pré rempli par tous mes manuels de sciences. je passai ma journée en compagnie de mes amis et en profitait pour leur expliquer ma situation plutôt difficile à leur expliquer. La moitié c'est à dire 2 d'entre eux ne comprirent pas, heureusement que les filles étaient nées sous une bonne étoile et la petite blonde put m'aider sans soucis:

- Et bien c'est simple, tu vas t'excuser et l'affaire est finie! déclara-t-elle d'une traite.

- Plus simple à dire qu'à faire, je sais même pas où il est.

- Bah t'avais qu'à héberger un garçon que tu connaissais, ça t'apprendra à aider des inconnu.

- En même temps ton histoire de garçon torturé est assez étrange, rajouta le garçon à coté de moi.

- Oui, c'est vrai ça, tu nous le présente quand? insista la petite blonde à mes côtés.

- Un jour, si je le retrouve, essayai-je de dire pour dissiper le sujet. Bon j'y vais ça va sonner, à plus.

Je m'éloignai non content de moi d'avoir réussit à ne pas approfondir le sujet.

Après les cours je filai en vitesse devant la grande grille et revêtit mon sweat avant de faire le guet. Louka arriva cinq minutes plus tard en même temps que la marée d'élèves qui occupait le lycée. Il était accompagné d'une amie que j'avais déjà vu auparavant mais dont je ne connaissais pas le nom. Je le suivis et l'appela. Il se retourna avant de partir à grande vitesse en entraînant son amie par la main. Je dut me résoudre à courir derrière lui jusqu'à arriver à son niveau et à lui barrer la route.

- mais qu'est-ce que tu fais! cria-t-il.

- j'aimerais te parler, t'as deux minutes?

Il regarda son amie pour lui demander son accord avec un air qui semblait lui dire de le retenir.

- Oui vas y on se voit plus tard, dit-elle en souriant devant le regard dépité de Louka qui avait tout misé sur elle.

- Bon Okay, soupirât-il, à tout à l'heure. Ou est-ce qu'on va, demanda-t-il après le départ de sa camarade.

- chez moi, viens.

Comparé à sa dernière visite , mon appartement était largement tombé en ruine, manquant des soins de nettoyage de Louka qui était d'une redoutable efficacité. Il arriva à s'asseoir malgré tout entre les emballages de pizza et les sac poubelles que je n'avais pas encore descendu depuis une semaine. Il me regarda et attendit que j'entame la conversation.

- Hum, désolé pour le bazar, j'ai pas eu le temps de ranger, tentai-je de me justifier sans succès. Tu veux manger quelque chose?

- Non, dis moi plutôt pourquoi tu m'as fais venir qu'on en finisse.

- Euh... et bien je voulais m'excuser, je bafouillai devant son regard impénétrable en imaginant qu'il me demande pourquoi je m'excusai ce qui aurait été un drame car je ne le savais même pas moi même.

- Ouai Okay, c'est tout? parce que Fiona m'attend.

- Ah ton amie... reviens vivre ici! lançai d'un jet.

*****

Il s'excusai, je n'en croyais pas mes yeux, alors que c'était à moi de m'excuser pour mon comportement déplacé, c'était à ne plus rien comprendre. je gardai le silence avant d'essayer de dissiper le malentendu.

- Ouai Okay, c'est tout? parce que Fiona m'attend, dis-je l'air pressé.

- ah, ton amie...reviens vivre ici!

Je n'en croyais pas mes yeux, il s'excusai et me demandai de revenir alors que rien ne le poussait à me demander ça. Je me devais de le remettre dans le droit chemin. Pourtant sa façon de s'excuser et sa mine détruite me rendais encore plus accro. je devais en finir au plus vite vu qu'il n'avait assurément pas compris la nature de mes sentiments.

- je t'aime, lâchai-je de but en blanc.

- euh... pourquoi me dis-tu ça? demanda-t-il apparemment déboussolé.

- je te le dis c'est tout.

- Je suis désolé.

- Oui je sais tu n'aimes pas les mecs.

- c'est pas ça, c'est juste que je ne veux sortir avec personne, je ne suis pas sociable.

- Bien sûr que si tu es sociable! voilà que je prenais sa défense, de mieux en mieux...

- Tu ne me connais pas, je suis différent, que tu ne me connaisses pas me rend simplement plus gentil. Tu ne vas quand même pas sortir avec un inconnu?

- Et alors? toi tu as bien hébergé un inconnu.

- La question n'est pas là, en plus je fais des cauchemar je suis pire qu'un enfant. reviens déjà vivre ici, on verra après ...s'il te plaît.

- Tu veux que je revienne pour t'éviter de cauchemarder? qu'est-ce que ça va m'apporter?

- Qu'est-ce que tu proposes, je suis un peu perdu, tout ce que je veux c'est que tu reviennes, me dit-il exaspéré, lui qui n'était pas préparé à tant de difficulté dans son plan. Il me vint alors une idée plutôt révolutionnaire pour mon simple esprit que je me dépêchai de proposer à mon hôte plutôt gêné.

- Et si on faisait un échange de bon procédé?

- c'est à dire? fit Semha soudain plus intéressé.

- Tu couches avec moi, en échange je reste avec toi pour t'éviter de mauvaises nuits? qu'en penses tu?


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