La géolocalisation, ça ne marchera jamais ?

Selon une étude de Forrester, la géolocalisation n’intéresserait pas les internautes américains.

D'après cette étude :

• 4% des personnes interrogées ont déjà partagé leur localisation, dont 1% régulièrement.
• l'utilisateur moyen serait à 80% un homme, âgé à 70% entre 19 et 35 ans avec une grande influence sur son entourage.

Dans un article sur le sujet, Business Mobile poursuit : La vague de la localisation vient de l'explosion du marché des smartphones équipés de puces GPS. Un nouvel eldorado pour les publicitaires qui peuvent toucher un nombre bien plus important d'annonceurs en s'adressant aux services de proximité, souvent par des bons plans et des actions plus plaisantes qu'une publicité classique.

Je suis bien placé pour confirmer, Veniu, c'est mon nouveau bébé.

Et je ne suis pas le seul à dire que Forrester se trompe dans ses interprétations.

D'ailleurs, les géants ne s'y trompent pas :

• Google a déjà verrouillé une partie de ce marché avec la régie Places de son service Maps qui devrait bientôt se retrouver sur Latitude.
• Twitter propose déjà de localiser ses tweets
• Facebook a lancé Places, un service identique.

Ambivalence de la tendance : la compétition et les bons plans attirent les utilisateurs tout en soulevant de nombreuses interrogations sur la vie privée et la sécurité.

Un discours déjà entendu du temps où les datas étaient à peine accessibles sur un téléphone mobile. C'était il y a à peine 3 ou 4 ans. On voit ce que sont devenus les téléphones mobiles et les forfait internet mobile désormais "quasi" illimités.

L'intégration de la géographie dans les grands réseaux sociaux est en train de changer la donne, alors si pour certains la géolocalisation ça ne marche pas encore, il serait présomptueux d'annoncer que cela ne marchera jamais. Les prochains mois pourraient rapidement leur donner tort !

L'idée de ce post m'est venue en lisant celui de Presse-Citron "Le téléphone mobile, ça ne marchera jamais !"