Lu récemment Les lois de l'hospitalité, d'Olivia Rosenthal. Questions de mots, de langue, de comment la langue, l'ancienne, la nouvelle, viennent habiter le corps quand le corps est habillé d'un autre pays. Ne serait-ce que la quatrième de couverture, il faudrait s'en draper :
"Ca a commencé comme ça, c'est arrivé à mon peuple, c'est arrivé à moi, j'ai toujours fait les choix extrêmes, c'est une chose intérieure, c'est pour ça que j'aime les Tsiganes, je veux garder l'esprit errant, je suis adepte de l'inconnu, je veux aller dans le monde et me découvrir moi-même, je veux rester un nomade, je veux rester un étranger, je veux pas lâcher cette souffrance parce qu'à la pointe d'elle il y a quelque chose de neuf qui aiguise ton désir de vivre".
J'ai rendez-vous avec quelques amis demain à 14h Place de la République, parce que ces mots me parlent, et que je sais qu'ils ne parlent pas qu'à moi.