"Fee Fie Foh Fum, I smell the blood of a englishman" le premier vers d'un conte de fée historique anglais Jack and the
Beanstalk (Jacques et le haricot magique, en français : ça sent la chair fraiche!) à 4'28 du cartoon de 1933. Clic
Bryan Hance et certains contributeurs de son site, reçoivent régulièrement des courriers de l'orphelinat (voir les billets précédents). Certains en espagnol ou en allemand sont rédigés dans un langage soutenu alors que d'autres adressés au webmaster uniquement le sont dans un langage plutot fleuri, digne d'un Newyoricain affamé (cf ce billet).
En voici un exemple suivi d'un essai de traduction (sans faire dans le sous San-Antonio)
« name: You bud :
Yo dude! Dat kold rain fallin on mah Dempsta Dumpsta beatin out a happy tune: "Fee Fie Foh Fum, I smell the blood of a Pelagian"--dat mah all time favORite. Betwixt and between dem raindrops Ah hearz somebody poundin on mah dumpstah. Don't pay 'em no mind, de world full a trash and Ah dont need no interUpshuns when Ah is visualizin Pelagians hangin on meathooks, strugglin in de firah, sreamin fo-eveh, YUM!!!!!
But de poundin keep komin and komin and Ah do love Persistance so Ah figurz dat who id is, dey aint trash. Peeks out dalid a de dumpstah and dis voice say « Git you lazy ass ovah ta a ma-sheen what Bro Bry know on his log. Tell our favORite cyber-wizard ta lay hiz Pickerz N Stealerz* on one a dem ADWz bout dis time tomorrah ».
Dat be all, Bry. Den de voice gone and jus dem raindrops beatin out doom fer de Opposizhun. You done bin advised by dem what loves ya. »
« nom: Ton pote :
Salut mec! Cette pluie glacée qui tombe sur ma poubelle bat un rythme joyeux : "Fee Fie Foh Fum, je sens la chair fraiche de pélagien" – C'est mon air préféré entre tous... A l'envers, à l'endroit entre les gouttes, j'entends quelqu'un qui cogne à ma poubelle : Je n'y accorde aucune attention, le monde est plein d'ordures et je ne supporte pas d'être interrompu quand je suis en train de visualiser les Pélagiens accrochés à des crocs de boucher, se débattant dans la fournaise, hurlant à jamais. Miam!!!!!!
Mais on cognait encore et encore, j'aime la persistance, alors j'ai pensé que pour faire ça , fallait pas être de la merde. J'ai jeté un oeil hors de la poubelle et la voix a dit : « Bouges tes fesses jusqu'à une machine que notre pote Bry a enregistré dans son carnet. Dis à notre cyber-enchanteur de poser ses harpions* sur une des éditions du ADW de demain. »
Ce sera tout, Bry. Après, la voix est partie et il ne restait que les gouttes de pluie qui sonnaient le sort funeste desopposants. Vous avez été prévenus par ceux qui vous aiment. »
* "ta lay hiz Pickerz N Stealerz" ou "de poser ses harpions" (les harpes sont les mains en argot français) d'après ce site