On peut y trouver quelques avantages : y'a pas de bouchons sur la route. Vous êtes exempté des courses (mais de toutes façons vous bossez dans un centre commercial alors la foule, le bruit, la queue vous n'y échapperez pas...)
Le samedi c'est le jour de point d'impact de toutes les catégories : pauvres, riches, jeunes, vieux, célibs, familles, enfants, touristes, travailleurs, exclus, intégrés, gentils, emmerdeurs... qui parfois ont du mal à se cotoyer
Et c'est le plus fatiguant s'adapter à chaque fois, modifier son discours, son langage tout en gardant ses réserves et en essayant de faire comprendre pour la 20e fois de ce jour d'achat des fournitures scolaires que :
- "non, nous n'avons pas le manuel scolaire de SVT pour la seconde E" ... et que si nous l'avions eu il serait déjà parti 19 fois...
- "Non plus : on ne peut pas acheter nos livres"
- "Oui pour emprunter il faut être inscrit !"
Et :
- "Vous n'étiez pas obligé de ramener la plage avec vous et surtout les étoiles de mer ça sèche mal dans les livres..."
- "Le Katherine Pancol n'a pas survécu à la marée montante ? ah dommage y'a juste 50 personnes qui l'attendent !"
Et encore :
- "Mais j'étais là avant elle ! pfffff ! c'est comme au supermarché les vieux faut toujours qu'ils viennent emmerder les gens qui bossent !"
- " Naaaaaaan mais vous comprenez je travaille moooooooooi !" (et nous on joue aux petits chevaux ?)
- " Commmment çaaaaaaaaaa le Katherine Pancol est "manquant ?" Là on aurait juste envie de mettre en contact les lecteurs : "demandez à la lectrice là-bas toute bronzée elle va vous expliquer (gniark ! gniark !)
Oui bien sur j'exagère comme d'habitude et je les aime mes lecteurs, mais je vous assure c'est quand même le sentiment que l'on a en ces fins de journées de rentrées scolaires