Fin 2009, Pékin comptait 4 millions de voitures. Depuis quinze jours les autoroutes conduisant à la capitale chinoise sont saturées et les automobilistes jouent aux cartes pour tuer le temps. C’est ainsi que le projet de BUS VOLANT mis en place fin 2010 prend tout son sens. Il s’agit d’un véhicule électrique à étage dont une partie de l’énergie sera solaire. Il roule sur des rails. L’installation- moins coûteuse que le métro – permet aux véhicules automobiles de circuler à sa partie inférieure, entre les rails. Toutes les villes occidentales pourvues de boulevards périphériques, souvent saturés, sont intéressées. A condition que les ponts et tunnels existants puissent être surélevés. Si Lao-tseu vivait de nos jour il pourrait dire : « En fait l’automobile ne va nulle part mais est partout. C’est une sorte d’ennemie qui a été créée pour rendre la circulation insupportable »