degré XIV, VIII
Publié le 06 septembre 2010 par Moinillon
Le Juif est
dans la joie le samedi et les jours de fête, et le moine, le samedi et le
dimanche. Il compte, pendant le Carême, les jours qui le séparent de la fête de
Pâques, et il ne manque pas, aux approches de cette fête, de préparer les mets
que sa convoitise lui fait désirer. Un malheureux esclave de la gourmandise ne
pense qu'aux mets délicieux dont il fera usage aux grandes fêtes, et c'est de
cette misérable manière qu'il s'y prépare et qu'il les célèbre, mais le
véritable serviteur de Dieu ne pense qu'aux grâces et aux vertus dont il désire
orner et parer son âme pour ces belles solennités.
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la Gourmandise, qui, tout impitoyable qu'elle soit, plaît à tout le monde»
(О любезном для всех и лукавом владыке,
чреве)