Délires éthanol

Publié le 08 septembre 2010 par Orangemekanik

La rue
Là où le temps est suspendu
A rien
Rien qu’a l’éternité
L’instant T figé à perpétuité
Pour que tout dure plus longtemps
La jeunesse
L’ivresse
La vie
Tout mais surtout l’avenir
Que je voyais derrière
Tout sauf les jours qui ne passaient jamais
Tout sauf les nuits que je passais
A regarder la lune passer
Mille fois
Depuis hier
Depuis des millénaires

Des heures
A compter les étoiles
Filantes
Dans les bras de personne
Entre la démence et le Ciel
En faisant le même vœu
Que “personne”
Ce soit Dieu
Et s’en remettre à Lui
Sous les projecteurs
Du plafond de la terre
Refroidie
Mais les yeux ouverts
A la lueur d’un réverbère.

Des aires à scruter
Des horizons
Déserts
Sans horizons
Que les spiritueux pour réchauffer ton âme
Donner des ailes à ta galère
Une raison
De ne pas couler
Noyer tes larmes
Dans l’eau de vie
Dans l’au delà
Dans l’eau salée des gouttes qui inondent ton cœur
Qui se bat
Et qui ne pleurent
Qu’à l’intérieur
Dans le silence
Assourdissant
Du monde
Spectateur
Immonde
Qui bat
Ici bas

K-RO