Magazine Journal intime

Mettre du vin dans son eau

Publié le 27 décembre 2007 par Pascal

J’écris ce billet pour me défrustrer et me déchoquer parce que là, je suis en beau maudit… et pas rien qu’à moitié. Vive les joyeux Noël vous dites ? Est-ce que je vous ai déjà dit que la stupidité humaine me tombait royalement, mais alors là, royalement sur les nerfs ? Ça vient immédiatement me chercher.

Elle fait exprès, je le sais.

Tel qu’expliqué dans mon billet du 22 décembre, à Noël, ma fille était avec sa mère même si nous en étions rendu à mon tour de garde. Sauf que pour les cadeaux, j’avais conclu une entente avec l’ex, à savoir qu’en soirée du 26, après mon travail, j’irai chercher notre fille afin de l’emmener chez ma mère. « Pas de problèmes. » Ce fût sa réponse vendredi dernier.

Aujourd’hui, 14 heures, avant de me déplacer inutilement chez mon ex, j’ai décidé de lui passer un coup de fil parce que, je la connais, je doute qu’elle sera déjà de retour de chez sa famille. Je ne m’étais pas trompé. Ça sonne, sonne et sonne encore. Personne à la maison. Je signal le numéro de son cellulaire… il est fermé. La moutarde me monte au nez.

15 heures, elle a ouvert son téléphone cellulaire et me rétorque être chez son frère. Celui-ci demeure à 50km de chez moi. Il est hors de question que j’aille virer jusque là. Elle rajoute qu’elle ne se souvenait pas vraiment de notre conversation et me demande de facto à quelle heure est-ce que je pense retourner la petite chez elle. Pressée.

« Écoutes-moi bien, je t’ai dit que j’irai chercher ma fille chez toi immédiatement après mon travail pour aller souper et ouvrir les cadeaux chez ma mère. Là, tu es rendue chez ton frère… Dans combien de temps est-ce que tu peux venir me la porter icitte ? »

« Euh… Tu veux que j’aille la porter chez-vous ? Euh… Ben, euh… Donne-moi à peu près une heure. »

À ce moment là, je suis un peu fâché mais pas trop. Cela m’a donné le temps de relaxer et de finir de regarder un truc que j’avais enregistré.

16h15. J’attends et j’attends encore. Je décide de la rappeler sur son cellulaire pour me donner une idée.

« Salut, juste pour savoir, tu es rendue où ? »

« Là, je suis rendu chez moi pourquoi ? »

{Soupir de frustration}

15 minutes plus tard, après lui avoir dit de se grouiller, elle se stationnait devant mon condo. C’est là que mon ex m’informa avoir passée une partie de la journée à l’hôpital car notre fille s’était évanouie dans la salle de bain chez son frère. Elle s’était violemment cognée sur la baignoire et s’en tire avec une belle prune sur le crâne. Heureux de voir ma fille, je me suis défâché d’un coup mais je me suis permis de signifier à l’ex que, dès qu’elle allait à l’urgence avec notre fille, et selon l’entente en médiation, je devais en être avisé le plus rapidement possible et ce peu importe la raison.


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