Voyons-nous
que notre chair, par la chaleur de l'âge, ou par la force de notre
constitution, veut se porter aux plaisirs des sens ? ne cessons de la châtier
et de la mater en tout temps et en tout lieu par les rigueurs salutaires de la
mortification; et ne nous relâchons pas de ces saintes austérités, que nous ne
soyons fondés à croire par des preuves certaines et indubitables que nous avons
eu le bonheur d'éteindre en nous les flammes impures de la concupiscence. Or je
ne crois pas que nous y parvenions avant la mort.
