Prémonition.---
Je dois avoir un 6e sens. Samedi dernier, je soupçonne qu'une petite fibre intérieure ait lancé un faible signal. "Ta semaine va être folle, aussi bien en profiter aujourd'hui". Je présume aussi qu'une autre fibre, probablement située quelque part dans le coin de mon puissant cerveau, ait capté l'avertissement."Une chose à la fois, il faut bien prendre le temps." ---
J'ai donc ressenti l'envie subite de me sentir en vacances. Là au ventre. Ici et maintenant. Histoire de faire le plein. J'ai proposé à mon équipée une expédition aux pommes.
Ma proposition fut acceptée à l'unanimité. Son accueil fut sonore et triomphant.
© Plus qu'il ne nous en faut
Ne me demandez pas pourquoi, les pommes tout comme le fleuve, ont un petit je-ne-sais-quoi de réconfortant. Un contact privilégié avec la nature. L'essence même de la simplicité. Une énergie à laquelle j'aurais envie de m'abreuver tous les jours.
© La juteuse trouvaille
Bien sûr les trois enfants bourdonnent autour de nous et ils partagent une découverte toutes les trois secondes. "Pom, pom, ci bon!", "Venez voir, j'ai trouvé la plus grosse araignée dégoûtante au monde!", "Maman, des croustades aux poires, est-ce que ça se peut?". Malgré tout, j'ai l'impression de goûter à de nombreuses minutes de temps juste pour moi. De temps pour me faire plaisir. Des minutes pour prendre le temps.
© La plus grosse trouvaille
Une fois de retour à la maison, les filles et moi prolongeons le plaisir en revêtant le tablier. Dès dimanche matin, nous avions rendez-vous à la cuisine. Compote, croustade et de la "tarte au tatin" nous ont réunies pendant un bon petit bout de temps. GrandeSoeur et moi avons aussi innové en optant pour une "salade de pâtes et pommes" et un sanwich "confiture, fromage et pommes" pour la boîte à lunch.
© Cueillette extrême
Bref, un moment de détente express qu'il me fait bon me rappeler pour évacuer tout le stress de cette semaine. J'ai commencé mon opération bistouri et j'en suis fière! Aux grands maux, les grands moyens!
© Répit mérité
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