Bon, l’étincelle est repartie, elle ne dure jamais longtemps, la maudite, mais j’ai quand même pu bien avancer au point d’être rendue aux cinquante dernières pages et là je fais face à un dilemme : comment finir mon troisième et dernier tome ? Ça fait juste six mois que je me pose la question !
J’ai écrit une première version qui ne convenait pas. Quand j’ai entrepris la réécriture d’Éternellement givrée, j’en ai imaginé une qui, finalement, ne me convient pas non plus parce que je me suis laissé surprendre par un rebondissement que j’adore, mais qui n’était pas du tout prévu et qui, du coup, rend un peu trop forcée la fin initialement prévue. Super !
C’est fou de ne pas savoir comment finit l’histoire qu’on a commencé il y a trois ans, c’est fou qu’après deux tomes et demi et plus de huit cents pages Word, j’en sois là !
Comble du hasard, il a fallu que je tombe sur une entrevue de Christine Michaud qui parlait d’un livre d’Amélie Nothomb dans lequel elle écrit deux fins, une qu’elle avait prévue dès le début et une autre que lui est venue en cours d’écriture.
Je n’ai pas l’intention de faire la même chose, d’une, ça ne me satisferait pas et de deux, je ne sais pas si mes lectrices apprécieraient, mais ça m’a rassurée de savoir que je ne suis pas la seule à endurer les dilemmes de la fin. Cela dit, ça ne règle pas mon problème !
Quelqu’un aurait-il une fin à me vendre ?
Allez, je vais penser très fort à mes personnages avant de me coucher ce soir et avec un peu de chance, je vais rêver de la fin parfaite !