Bonne nouvelle...

Publié le 15 septembre 2010 par Trinity

Si seulement, ce n'était pas qu'une rumeur...


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Carla Bruni, le bon plan de Woody Allen

Midnight in Paris / mercredi 15 septembre par Gari John

Joli coup pour Woody Allen. En embauchant à moindres frais Carla Bruni dans son film, sans lui assurer d’y figurer, il a bénéficié de conditions de tournage idéales.

La première dame de France, Carla Bruni, pourrait bien être zappée du nouveau film de Woody Allen. C’est ce que nous révélions dans notre dernier numéro de Bakchich Hebdo, information largement reprise par le reste de la presse. Certaines scènes finales notamment ont été retournées avec une autre comédienne, Léa Seydoux, appelée en renfort. Ainsi, le réalisateur new-yorkais se réserve la possibilité de ne pas retenir les scènes jouées par Carla lors de la version définitive du film. Une offense, ou quasi, au chef de l’État.

En fait, l’épouse du président de la République aura été fort mal traitée par Woody Allen dès la signature de son contrat. Lequel stipulait que Mme Bruni-Sarkozy devait toucher tout juste 150 euros par jour de tournage. Soit un bien modeste cachet, réservé en général aux simples figurants.

Il est exact que Carla Bruni n’avait aucune raison d’être traitée, sur le plan financier, comme une actrice de premier rang. Dans son contrat toujours, la production du film n’avait apporté aucune assurance que ses apparitions, même fugitives, seraient conservées au montage. Et l’accord écrit entre Woody et Carla, signé via un grand cabinet d’avocats parisien, était parfaitement explicite sur ce point. Que Carla figure ou non au générique, ce sera la surprise du chef.


Dessin Presse-Papier

© Bakchich

De toute façon, Woody Allen aura réussi son coup. Midnight in Paris a été tourné à Paris, ville pour laquelle le réalisateur aura obtenu, en un temps record, un maximum d’autorisations. Des scènes décisives ont été filmées au marché aux puces de Saint- Ouen, quartier hautement sensible du 93 où traînent, sinon des manouches, du moins quelques voleurs de Rolex.

Or le réalisateur américain a pu bénéficier d’une sécurité policière maximum. Le proche de Sarkozy et préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, a veillé à ce que les équipes de Woody Allen ne soient pas victimes de méchants garnements. « Le dispositif, dit-on place Beauvau, siège de l’Intérieur, a été impressionnant. » En somme, le mirage d’une participation de Carla Bruni au fil du prestigieux metteur en scène américain a permis que le tournage soit totalement sécurisé.

Et cela, forcément, aux frais de la République.