Magazine Humeur

Blues d’automne – Un an plus tard

Publié le 15 septembre 2010 par Dateurenserie

Ces temps-ci c’est la mort. Je ne sais vraiment pas quoi vous écrire, vous savez? En fait, je me sens un peu comme dans ce texte-là mais pas pareil au fond. Je ne rumine pas une vieille histoire d’amour ratée et je ne bois pas seul dans ma chambre. Pas encore en tout cas.

Les nuits sont fraîches, on laisse tomber les shorts pour les jeans. Je porte plus souvent mes hoodies que j’adore. Dans ma nouvelle chambre, j’ouvre un peu la fenêtre pour laisser l’air frais pénétré (je pense toujours croche quand je lis ce mot même hors de son contexte sexuel) la pièce. Je m’abrille dans ma douillette neuve ultra moelleuse et beaucoup trop confortable. C’est parfait. Ou presque. Mon lit est si grand pour une seule personne. Je n’ai plus ce lit qui m’attirait vos moqueries. L’automne ce n’est pas fait pour être célibataire.

L’automne c’était ma saison préférée avant mais maintenant, ça craint.

Ah, il y a l’école aussi. Et ma vie professionnelle. Mais ça, vous vous en torchez les fesses avec, hein? Vous ne voulez que des histoires de sexe et d’échecs amoureux. Je m’en fous, je vais en parler quand même.

J’avais débuté un certificat universitaire en administration. Et assis dans la classe ce lundi, j’ai presque fait une indigestion. Au sens figuré. Parce que le sens propre n’aurais pas été propre. Du moins, pas au sens propre. J’ai donc décidé de lâcher tout ça moyennant des frais d’annulation de 40 dollars mais, ça, je m’en fiche. Le verbe foutre est tout à l’honneur ce soir. Je vais alors me concentrer sur mon cours de philosophie qui me manque pour avoir mon DEC. Je hais les philosophes. Ou les professeurs. Un des deux, ça c’est sur.

Coté professionnel, j’ai envie d’un défi plus grand mais, je suis pris dans ma zone de confort. Pas évident de tout lâcher pour repartir à zéro. Une rencontre avec une orienteur est prévue. Elle est psy aussi, je vais peut-être lui glisser un mot ou deux en même temps.

Alors je suis là, à errer dans cet automne qui n’est même pas commencée. Et qui s’annonce ennuyante. Si jamais vous êtes célibataire et jolie, écrivez-moi. J’ai d’ailleurs changé mon courriel (en souhaitant qu’il fonctionne correctement). C’est [email protected]. Si jamais, en plus, vous êtes bonne en dissertation philosophique, vous partez avec une longueur d’avance.

Ouin, tout ça pour dire que je ne sais pas quoi écrire…

D.


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine