Je trainais tantôt au dans le quartier du Bon Marché (oui, il faut bien que je finisse de déjeuner à l’abri des fesses perverses, cf le billet d’avant), et comme souvent, j’aime à tâter du sac…
- Le
Dior Libertine (1700€, tout en cuir d’agneau, doublure comprise) souple, doux, grand. Trop grand, trop doux, trop souple. Existe en deux tailles, le petit étant trop petit à mon goût, le grand trop grand… etsurtout, trop cher ! Je passe.
- Le
Balenciaga Day (dans les 800€), un vieux de la vieille, dont seules les couleurs chatoyantes se renouvèlent. J’aime le modèle Giant, avec de gros rivets argentés, marre des petites lanières qui se dédoublent, cassent, et ne se remplacent pas harmonieusement, car les couleurs virent sur les sacs, pas sur les lanières neuves… On connait les inconvénients des Balenciaga. Celui-ci à un gros avantage pour un hobo : une fermeture éclaire, une bonne taille. Le modèle a fait ses preuves, simple et efficace. Trop vu peut être ? D’où le Day… exit les City et autres Work ou Part-time. Une perte de tenue à la longue ? Surement...
- Le Chloé Marcie Hobo, en Large. Oui, je l’ai enfin vu, et touché de mes yeux ! (oui, je touche de mes yeux, pas vous ?) En couleur Whisky en plus. Je rappelle qu’il s’agissait de ma quête suprême du printemps dernier : taille, forme et couleur, et que par défaut, je m’étais rabattue sur le petit hobo en moka… En fait, je suis contente d’avoir pris celui que j’ai en l’absence de ce grand modèle : trop grand, trop orange, pas assez souple (même si la souplesse s’acquière à l’usage…). Et puis je dois avoueraussi posséder la version sac... Exit également le Hobo Chloé.
- Le YSL Roady, une autre obsession du printemps passé… Existe en deux tailles, trois cuirs, deux finissions, dont une à la doublure imprimée léopard…, plein de couleurs... Dont un cuir sublime (de la chèvre), une couleur
Camel parfaite, la bonne taille. Autant dire : OHC (Objet de Haute Convoitise)… Juste un peu plus cher que ce que la décence accepte…
- Prada : la petite baguette bi-color, trop petite, minuscule, ne contient même pas un porte feuille, un Iphone, un carnet, trois stylos, un paquet de kleenex, et un appareil photo… 1050€ pour promener unsac vide, ou presque... Exit !
- Enfin, last, but not least, petit tour chez Jérôme Dreyfuss, créateur adulé puis banni par les bloggeuses modes de tous poils. Les vendeuses ont dû être briefées afin de promouvoir Brice, modèle porté par la Première Dame dans le film de Woody, coupée au montage (Brice, la Première Dame, quel humour Monsieur Jé !). Pour ma part, je note surtout Bob en cuir de veau noir, un peu plus rigide que l’agneau, donne plus de tenue à ce sac chewing gum. "somptueux" me répéte la vendeuse à courts d'adjectifs sublimatifs. Le cuir de chèvre donne aussi de la tenue à Twee… Mais 500 ou 600€, c’est au-delà de ce que je compte mettre dans un sac de maraudage de Jérôme Dreyfuss…
Alors ? Et Dieu dans tout ça ?
Oui, il y a le Yves Saint Laurent qui constitue chez moi une éternelle effervescence… Mais à part ça pas de coup de cœur irrationnel. Je suis repartie avec mon Marcie perso sous le bras, avec la certitude d’avoir un très beau sac, et sans l’urgence d’en posséder un autre. Cela dit, si petit papa Nowel venait à passer par ici, le Roady, grand modèle, en cuir de chèvre camel, intérieur léopard…Ou le Day en Seigle... Bon, je dis ça, je dis rien ! (incorrigible)