Nous avons là des perles extraordinaires. Pour certain je suis sûr cela va faire l'effet d'une bombe scientifique, du type découverte d'un nouveau monde tout rond peuplé de petits oui-oui bleu, blanc, rouge, à la langue aussi longue que leurs idées sont courtes.
Un temps je me suis demandé si il s'agissait de prosélytisme, d'humour blanc, ou de bêtise crasse. Je crois finalement que c'est un peu de tout cela. Comme je suis un gars sympa, je ne pouvais que vous en faire profiter, car la blogosphère, est un endroit merveilleux où l'on trouve toutes les preuves probantes que l'improbable existe.
Attention, je ne condamne pas les idées de droite, ni le militantisme, en revanche le discours asséné sur ces pages manque tellement de libre-arbitre que nous voilà avec un bel exemple de la propagande sociologique si bien définie par Jacques Ellul (Propagandes, 1962, Ed. A. Colin, Paris). Il se trouve, manque de bol, que nos deux comiques du jour sont des jeunes de l'UMP. J'y peux rien, c'est comme ça. Il existe certainement leur altère ego, quelqu'un de lourd qui se croit très important, au PS ou ailleurs.
Cela me rappelle ma jeunesse et les relations un peu extrémistes que j'ai pu avoir à l'époque. Heureusement j'ai adopté très jeune une attitude consensuelle, ce qui m'a valu de pouvoir toucher dés la 4ème les seins d'Anne B. (en ce temps là cela ne se faisait pas aussi facilement qu'aujourd'hui), d'être "pote" avec les frères M. qui étaient Scouts Unitaires de France (ils ne me traitaient pas de communiste quant ils me croisaient) et de jouer à divers jeu de balle avec tout un tas de gamin de toutes les couleurs, mais plutôt avec les noirs, ils étaient plus rapides. Quelques séjours à l'étranger m'ont également permis de m’apercevoir avec surprise que le reste du monde ne tournait pas autour de moi.
Je respecte l'engagement politique, même si j'ai quelques doutes sur la réalité des motivations philanthropiques des hommes de pouvoir, de même qu'il est essentiel de respecter toute opinion pour un pays libre. A ceci prêt que l'on en appelle pas à la haine, à la discrimination raciale ou sociale, comme j'ai pu le lire au détour des pages de nos deux impétrants. On est un con. Je crois que Pierre Desproges a dit qu'il n'y avait pas de vieux cons, seulement des jeunes cons qui vieillissent.On verra bien.