Quentin, candidat Mister... heu Miss... Enfin candidat 2010 !
Une fois n’est pas coutume, je vais aborder un des événements majeurs de la région paloise qui aura lieu ce week-end : l’élection de miss et mister Pau à l’occasion de la grande foire. Tout un programme à la lecture de l’énoncé que je tenais sincèrement à vous faire partager, oui même à toi lectrice régulière de Hong-kong ( ?).
Soyons direct : quand on lorgne du côté des profils des candidats au titre de beauté locale, on sent que la sauce – béarnaise – a mal tourné. Sûr qu’ils auraient été plus légitimes sur le plateau de Toute une histoire ayant pour thème « Mes parents ont raté ma face : ils vont payer les frais de chirurgie esthétiques, les crevards ! » si ce cocaïnomane de Jean-Luc Delarue ne s’était pas fait chopper.
Cela malheureusement constaté, la question n’est finalement pas de savoir qui va gagner ce « grand concours » (tout le monde s’en fout même le journaliste d’astreinte de la République des Pyrénées), mais plutôt de se demander comment on peut en arriver à se croire beaux et à vouloir se faire élire en tant que tel alors qu’au mieux on est un hybride de Paul Préboist et de Marthe Villalonga post-mortem.
La faute à qui ? La faute à quoi ? Hypothèses !
La faute des parents parce que tout commence par l’éducation. A force de répéter à ses enfants qu’ils sont les plus beaux du monde même quand la fée laideur s’est penchée sur leur berceau, forcément on finit par créer des drames faciaux-psychologiques.
« Jamais parents ne mentiraient à ses enfants », disent les bien-pensants, jeunes prétendants à la couronne d’incarnation de la beauté inclus, alors que la vérité n’ a besoin que d’yeux pour se faire jour. Et le grand mensonge d’éclater… sauf pour l’intéressé(e).
Si on est parents, on fait quoi pour éviter de se chopper une honte monumentale dans 17 ans ? C’est simple : conseiller plus que fortement à votre progéniture de tenter le concours de Miss et mister Travelo même si les chances de gagner sont moindres, les travestis étant en général des personnes plutôt raffinées. Et si vraiment, ils insistent : on les dirige vers un concours où les chances d’égalité entre les candidats sont à peu près équivalentes comme un concours de beauté canine.
La faute du photographe de plage
Tout le monde le sait les plus
grands mannequins ont été repérés dans la rue (nan, pas le vendeur de madeleine pour les biafrais de l’Afrique…). J’en veux pour preuve Noémie Lenoir, Kate Moss, Milla Jovovich, Naomie
Campbell,…
Sauf qu’à chaque fois, c’était par un scout et non par un photographe de plage.N’est-ce pas naïves mochetés ?
Allez pour votre culture, petit cours de vocabulaire :
Un scout est un monsieur ou une dame payé très très cher et chiquement habillé en Gucci pour faire le tour
des grandes villes du monde entiers et arpenter bitume, Mac Do et boîtes de nuit pour dégotter la future star des podiums.
NdlA : à ne pas confondre avec le scout vêtu d’un uniforme et d’un bandanas rayé au cuissot bien galbé par des kilomètres de marche à travers la campagne pour vendre des cakes dont les
bénéfices feront le bonheur des somaliens et autres populations qui ne savent même pas que le cake est l’équivalent de leur galette d’argile. Triste monde…
Photographe de plage : Saisonnier d’été arpentant le sable debout ou à quatre pattes à la recherche du touriste qui lui lâchera un peu de blé pour se faire photographier le visage rubicond et ruisselant de transpiration, le bide à l’air et l’air fier en prime. Sa tactique : plus le touriste a l’air con, plus il a des chances de décrocher une vente. Stratégie parfaite, testée et approuvée.
La faute du cadre photo de chez Leroy Merlin
Et là, vous vous me
demandez comment un cadre photo peut amener à arpenter un catwalk palois ?
Lorsque notre candidat momoche s’est pointé chez Leroy Merlin, on ne sait pas quel mystère il a confondu le cadre photo avec un miroir. Résultat, il a confondu la photo du mannequin
estampillé années 80 avec leur reflet. Là, le cas est grave : en plus d’être mo-moches, ils sont cons-cons.
La faute de Lady Gaga
Vous me direz « mais que viens faire
Lady Gaga dans cette histoire ? Notre chère BritBrit ne tenterait-elle pas de s’attirer des visiteurs sur un nom célèbres ». C’est vrai que
j’aurai pu en profiter tel Monsieur Claude, coiffeur de ma rue, qui affiche fièrement dans son salon une photo de lui et de Patrick Sébastien
(« beau cheveu, mais exigeant le bonhomme ! ») pour montrer qu’il est de ceux qui coiffent les stars. Forcément quand Madame Fourcade voit ça, elle se rêve en Evelyne Thomas. Enfin
bref…
Bon ben, vous avez raison. Lady Gaga n’y peut rien. Ce n’est pas sa faute, si des abrutis s’identifient à elle et croient que comme elle parce que l’on a aucune personnalité et un physique très moyen (mais vraiment moyen !), on peut reléguer en deux temps, trois mouvements Madonna à la Maison de retraite des Jacinthes. Au fait, ont-ils déjà entendu parler de la notion de talent ?
Je vous ferai bien entendu grâce du verdict de demain soir. Je n’y serai pas, vous non plus (et toi d’autant moins, chère lectrice de Hong-Kong). J’ai une bonne excuse : dans la série surnaturel, y’a Medium à la télé !