chez Robert Laffont, août 2010, 145 pages
Voici ma troisième lecture pour les Chroniques de la
rentrée littéraire, en partenariat avec Ulike et Cultura.
La première est ici, la seconde est là.
C’est un texte émouvant et lisiblement
autobiographique, mais il n’est pas romanesque pour un sou. C’est
l’autoportrait d’une grande femme (comme on dirait “une grande fille”)
qui vit difficilement mais courageusement, le moment dans sa vie où sa
relation avec sa mère va s’inverser pour toujours.
Toute petite, Sophie Fontanel était déjà très grande... Mais ce que veut montrer l’auteur, en dehors d’un ton de sympathique auto-dérision, c’est qu’une fille (ou un fils) n’aura jamais fini de grandir tant que ses parents n’auront pas franchi le cap où ils acceptent enfin l’aide qui leur est nécessaire pour aller au bout de leur vie.