Le temps d'arriver chez Francis, ça devient assez évident que c'est parti pour de bon, mais en bon adapté Vancouverois, Francis n'a pas de parapluie à me prêter*. Tant pis pour une deuxième fois, on se rend au Hell's Kitchen en arrivant presque à passer entre les gouttes.
On retrouve Antoine, les uns et les autres arrivent, parle parle, jase jase, et lorsqu'il se fait tard et que le lit m'appelle, je regarde par la vitre et que vois-je? Le déluge, une vraie rivière qui coule le long de 4th avenue, c'est impressionnant. Y'aura pas moyen d'y échapper, c'est clair, on va se mouiller...
Je crois bien qu'à part ma visite des chutes d'Iguazu en Argentine sous une pluie tropicale, je n'ai jamais été aussi trempée de ma vie. Mon jean est encore en train de sécher à l'heure qu'il est, et j'ai bien compris que mes petites chaussures à talons ne sont pas imperméables. Je me suis couchée la tête trempée et réveillée avec l'air d'une folle -ou du moins plus que d'habitude. Pfff...
Et ça ne fait que commencer. Va falloir s'équiper...
* Petite précision culturelle: ici, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer avec le débit de pluie qu'on a, la plupart des gens se déplacent sans parapluie. C'est d'ailleurs à ça qu'on reconnaît les touristes.