Magazine Journal intime

Coquetteries: Nail Art Punk

Publié le 20 septembre 2010 par Dunia

3ème manucure perso

Définitivement destroy: trois accords et je me lance

J’ai pour héritage artistique le punk -entre autres- dont je me suis fourrée les feuilles durant longtemps. J’ai écouté, vu, des concerts de dizaines de groupes qui avec trois accords parvenaient à nous faire vibrer durant toute une soirée. Le credo de la musique punk: on ne sait pas jouer, on ne sait pas chanter -du moins au début de la formation du groupe- mais on chante et on joue quand même. C’est ce que j’ai décidé d’appliquer au nail art pour qu’il m’amuse et demeure ludique. J’ai toujours détesté les académismes. Me suis aperçue que l’académisme en nail art m’emmerde aussi. J’aime, admire et respecte les créations des talentueuses naileuses appliquées mais n’ai aucune intention de porter des petites fleurs ou de “jolis” motifs sur mes ongles. Je n’aime pas ça  sur moi. Ce n’est pas mon style. Ou alors pour rigoler, pour une fête déguisée, un mariage ou une occasion “tenue correcte exigée”. Dans l’un de ces cas, je demanderai peut-être à une experte de me manucurer. Quant à moi j’ai décidé de m’éclater. De faire ce que bon me semble sans me préocuper de savoir si c’est la bonne technique ou pas. De foncer en oubliant “le solfège” et ce qui est considéré de “bon goût” dans le milieu des naileuses. Bref de m’éclater avec en prime rester unique. Je ne crois pas que beaucoup de femmes auront envie de de copier mes créations et je m’en réjouis.

Oui! Le Nail Art est vraiment un art qui compte ses grandes artistes et ses techniques parfois très compliquées. Je serai peut-être l’une de ces artistes mais totalement UNDERGROUND, histoire de rester fidèle à moi-même dans deux ou trois domaines. Cela m’oblige à me replonger dans l’Histoire de l’Art, puisque j’ai pensé à m’inspirer de certaines oeuvres de Pollock , Kupka , Miro ou Kandinsky pour décorer mes extrémités. En plus à l’arrache. Eux savaient dessiner et peindre académiquement. Moi pas.

Comme quoi la “coquetterie” peut mener à tout. Y compris à l’Histoire de l’Art.

C’est en m’appliquant à ma dernière création que j’ai pris cette décision. Je me suis vraiment éclatée à la réaliser, cela m’a relaxé. Lorsque je fais ce genre de choses le plaisir reste la première condition. Sinon j’abandonne rapidement d’autant que des ongles peinturlurés ne relèvent pas de la nécessité.

On m’a déjà fait savoir que… euh… ma manucure fout un peu la trouille. Tant mieux parce que je ne suis pas exactement le genre de femme qui aime les trucs “mignons”. Ma manucure reste donc en accord avec moi-même. J’adore.

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Le vernis pailleté est un peu difficile à manipuler.

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Epineux d’en mettre sur toute la surface de l’ongle. J’ai donc préféré laisser un petit espace entre la chair et le vernis, plutôt que de déborder.


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