Ose devenir qui tu es,
Ne te tiens pas quitte à bon compte.
Il y a d'admirables possibilités en chaque être.
Persuade-toi de ta force et de ta jeunesse,
Sache te redire sans cesse :
"Il ne tient qu'à moi"
André Gide
Mon dernier billet était vraiment tristouille. Oui, je l'avoue j'ai eu un petit moment de déprime. Devais-je en faire un post ou non ?
Je pense ne pas être la seule à connaitre ce genre de désagréments. Ces moments un peu pénibles font partie de notre vie. Sont-ils utiles ou bénéfiques ? Sur le moment, on en doute fort. Mais les remises en question sont essentiels, voire indispensables à notre évolution personnel.
Confusius disait "Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour". Essayer de comprendre ce qui m'avait mis dans un état émotionnel pareil le temps d'un week-end m'a permis de progresser sur le plan personnel. J'ai identifié des besoins (amitié, réconfort, soutien, encouragement) qui jusque là ne m'étaient pas apparus comme "déterminants" pour accomplir mon projet.
J'ai suivi aujourd'hui une réunion "Qualité" et l'intervenant a fait appel un grand nombre de fois à la notion de "non conformité" et "application de mesures correctives" dans le processus d'un projet. Cela vaut pour nos projets inscrits dans un contexte professionnel bien spécifique. Pourquoi cela ne pourrait il pas être mis en place pour des projets qui nous sont chers, qu'ils soient d'ordre professionnel ou privé ?
La survenue de doutes ne pourrait elle pas être un premier signal d'alerte face à une non-conformité difficilement mesurable. Par exemple pour moi, une inadéquation entre mes besoins et la réalité actuelle de la situation.
Les mesures correctives que je dois appliquer sont de me livrer un peu plus régulièrement à ma meilleure amie même si cela me semble être une broutille, trouver un soutien à mon projet dans ma sphère professionnelle et cesser d'oeuvrer en cavalière solitaire.
Et vous, que révèlent vos doutes ?
Photo de creadeflo