Amis

Dame Gothica

Heureux Anniversaire

Dans quelques heures, je finirai de corriger un recueil de nouvelles  afin de le remettre à un agent littéraire. Voudra-t-il de moi? De mes écrits?  Si oui, parviendrons-nous à trouver moyen de collaborer? Je l’ignore. Je sais juste que j’ai repris espoir. Que je crois à nouveau en moi. En mon talent. En ma vie. Dans le bien fondé de mon existence avec ou sans écriture.

Si l’agent littéraire et moi ne parvenons pas à nous entendre, je publierai ce recueil à compte d’auteur.

L’asthmatique est déterminée à ne pas crever étouffée.

Mes lecteurs quotidiens ont sans doute remarqué que mon blog s’appauvrit. C’est parce que ma vie, mes humeurs, s’enrichissent or je préfère vivre et travailler pour du long terme plutôt que par “flash”.

Début 2009, après avoir formulé les habituelles lamentations d’usage  puis soupesé les points positifs de mon existence,  j’ai décidé de changer ma vie. Ce que j’ai fait. Cet élan m’a amené des amis, des rencontres qui ont enclenché un processus positif. “Aide-toi le ciel t’aidera”. Pas besoin d’être croyant pour appliquer ce précepte qui souvent fonctionne. Il y a une vingtaine d’années il me permit de sortir du monde de la toxicomanie, ensuite d’écrire un livre, à présent d’être heureuse.

Le 21 septembre 2009, jour du Jeûne Fédéral, je sortais de ma tannière pour dîner chez Dame Gothica .

Ce repas a changé ma vie.

Indiscutablement.

Favorablement.

Intensément.

Il y a un an, chez Dame Gothica, j’ai découvert une facette de ma personnalité que je gardais profondément enfouie dans les ténèbres de mon inconscient.

J’ai amené cette part d’ombre à la lumière.

Depuis, je revis.

Parfois, des rencontres fortuites où des amis réussissent, sans particulièrement s’y appliquer, là où tous les psy”choses” échouent.

Souvent ils ne s’en aperçoivent pas, peu conscients du rôle déterminant qu’ils ont joué dans la vie d’une personne. Ce pourquoi aujourd’hui je tiens à dire Merci Gothica. Grâce à toi je ne suis plus dépressive. J’ai enfin compris ce qui me torturait et ce dont j’avais besoin pour m’apaiser. Je déprime encore parfois, mais cela n’est vraiment rien, rien du tout, comparé à l’enfer que je vivais avant le 21 septembre 2009.