...Pour parler d'autre chose que de divines idylles toulousaines, aujourd'hui, c'est à dire une quinzaine de jours plus tard, j'ai envie de causer de notre septième huîtres-et-picpoul-party, ( en compagnie de Philippe ( entre mecs ) ) qui, cette fois ci, se tenait à Espalion, lieu improbable s'il en est. En d'autres mots, il s'agissait d'un happening-performance, consistant à manger des huîtres et boire du Picpoul ( de Pinet ) , dans un lieu incertain, quitte à passer pour des intellectuels. ( holala, dis donc ! )
Pourquoi Espalion ?... Il ne faut pas chercher à comprendre. Le hasard a fait que nous nous nous sommes finalement retrouvés là, sous la pluie... Comme toujours, je dirai que si cela avait été pensé et réfléchi, cela n'aurait pas pu être moins idiot. Mais c'était rigolo, ça, oui !...
Et quand je dis que le hasard nous emmène toujours dans des endroits tordus, ce n'est pas peu dire... Esclapion, pardon, Espalion... Lieu de science-fiction, où fut inventé le premier scaphandrier autonome, avant cousteau, et son beau nez rouge.
Bon. rien ne vaut une photo pour illustrer les mots :
Il y a là un scaphandrier, qui attend une crue du Lot, pour pouvoir prouver son savoir-faire... Il pleuvait, certes, mais pas suffisamment...
Et là, il y a des coquilles d'huîtres.... Il manque le seau à glaçons et les verres, mais les autres photos étaient loupées...
... Mais pas toutes...
Une fois de plus, ça a été assez rigolo, de rencontrer des passants, interloqués .
Bah. On fini par avoir l'habitude.
...Et puis comme d'habitude, nous sommes aller explorer le fabuleux " musée du scaphandrier, et autres choses annexes " ... A ne pas manquer....
Holalala. C'est sûr : On plonge !... Nous avons donc pu enrichir ma culture générale , en apprenant le rôle essentiel qu'avait tenu Espalion dans la conquête du monde sub-aquatique, avant Cousteau et son beau nez rouge... Enfin bon, je ne vais pas mettre en ligne toutes les photos que j'ai prises...( Et puis de toute façon, il était interdit de prendre des photos . )
Il va de soi qu'en voyant des trucs comme ça, on reste rêveur....
...Ce qui m'a plu, ensuite, c'était ce costume de samouraï , qui, au milieu de toutes ces tenues de plongée, me paraissait assez amusant... Il n'y a qu'a regarder ses pieds palmés, faits pour la nage ... Mais bon, je déconne. . J'adore dire de conneries... De toute façon, la culture japonaise n'a jamais rien représenté pour moi . ( sinon le pire, à tous les niveaux ) ...
Le Musée d'Espalion, ça valait le coup, quand même : Il y avait de tout et n'importe quoi. Des reliques d'anciens temps, Comme cette horrible photo d'une nuisette à la mode, du 19ème siècle :
" Dieu le veut.... " Il faut croire que l'ère de Cromagnon s'est achevé il n'y a pas si longtemps. Haaa . La religion, quel fléau !...
Enfin bon. Une jolie image ici, pour faire oublier les horreurs vues dans ce musée....
Suite a mes pensées ô combien salutaires, l'horizon s'est alors embrasé de mille feux, pour nous faire échouer, avec armes bagages et saucisson, à Roquelaure, bled pommé dans les collines.... Un paysan ( Merci à lui ) nous a aimablement prêté un bout de terrain pour camper, et hop. Nous voici campant sauvagement, entre les bouses de vaches et les cris des hiboux...
On s'est réveilé au petit matin, dans le brouillard... C'était beau... Mais c'était un tantinet glacial.... On a dons replié notre fourbis pour desendre vers des climats plus hospitaliers..... Vers Rodez, par exemple, où nous sommes alléés rodez...Pardon : roder..
A Rodez, il n'y avait que la cathédrâââle, à voir, et ses gargouiles. Sinon, pour le reste, Rodez , c'était un peu nul... ... Des restaurants trop chers, pétant plus haut que leurs culs, pour un trou perdu. Ceci dit, dans la Cathédrale, j'ai bien aimé découvrir ce judas, installé dans le grand portail de l'entrée... Coucou, qui est là ?....
Sacré Judas ! Tu nous feras toujours rire !...
En désespoir de cause, pour nous restaurer, nous avons échoué je ne sais plus dans quel hameau, dans quelle auberge... Haha. SI : Le relais du bois du four, un restau sympa...
Et c'est sur la digestion d'un bon repas que j'ai finalement réussi à nous ramener à bon port, en évitant les radars, les gendarmes, et autres dangers de la route. Tralala.
A suivre, donc...