Rosier cherche son nom

Publié le 23 septembre 2010 par Sambuca

Mon activité à Romilly a été interrompue par un orage. Sur le chemin du retour je me suis arrêtée à Trifouilly où il ne pleuvait pas. Depuis que je ne m'en occupe plus ce terrain est devenu presque impénétrable. Je dégage juste de quoi accéder à une plante que je veux récupérer. En faisant cela j'ai découvert un adorable petit rosier.

En fait j'ai extrait 4 rosiers reliés entre eux.

Ils sont très petits, je pense qu'ils ne dépasseront jamais le mètre mais très touffus. Le feuillage est très fin et d'un vert sombre intense.

La plupart des folioles n'atteignent pas 4cm. Le feuillage est tellement serré que je ne pouvais montrer correctement une feuille. J'ai passé 2 feuilles au scanner, face supérieure et face inférieure. Remarquez le pétiole ailé :

L'intensité du vert de son feuillage prouve qu'il tolère parfaitement le calcaire.

Bien qu'enfoui sous les broussailles il a réussi à faire au moins une fleur puisque j'ai trouvé un fruit :

Ce cynorrhodon est plus dodu que celui de canina mais plus petit que celui de rugosa. Il porte quelques épines mais tout le rosier est très épineux. Ces épines sont fines mais très piquantes et très serrées sur le tronc et les tiges et il y en a même sur les folioles.

Ce rosier est adorable, beau même sans fleurs. Il fera un parfait couvre sol au pied d'autres rosiers dégarnis à la base.

D'où vient-il ? J'ai planté en 2005 un petit rosier botanique qui m'avait été donné. On m'avait dit qu'il lui fallait beaucoup d'humidité. Je l'ai donc planté dans une rigole de 20cm de profondeur qui servait de drainage pour une zone du terrain facilement marécageuse quand il pleut beaucoup en hiver. Il n'a pas aimé, je croyais qu'il était mort. Il a survécu en drageonnant au-dessus de cette rigole. J'ai retrouvé le tronc d'origine, mort. N'est-ce pas une belle histoire d'envie de vivre ?

Malheureusement je n'ai pas retrouvé son étiquette et je n'ai aucun souvenir de son nom, un nom peu connu.