Magazine Humeur

Dieu nous parle

Publié le 23 septembre 2010 par Hermas

Chers lecteurs d’Hermas, j’aurais voulu vous parler de Notre-Dame des Sept-Douleurs, qui est une dévotion enracinée profondément dans mon cœur depuis ma plus tendre enfance, et qui est liée, par deux fois dans l’Année Liturgique à la Passion de Jésus, pendant le Carême, et pour la Fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix. De retour de vacances, j’ai préparé la Fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix, et je me suis empressé de l’envoyer à Hermas, à son organisateur M. Pierre Gabarra. Je le remercie de sa patience, car il doit parfois, ce qui a été le cas une fois encore, me demander de préciser, de « diviser » le texte présenté, pour le rendre logique et lisible. Je dois lui faire venir des cheveux blancs… Et je le remercie vivement des conseils judicieux qu’il me prodigue. J’ai eu juste le temps de lui donner le texte définitif… Le lendemain, ma santé m’a obligé à un arrêt complet m’empêchant de parler de Notre-Dame des Sept Douleurs, et de Saint Matthieu. Et je remercie chaleureusement l’Equipe d’Hermas de m’avoir recommandé à vos prières. Je vous remercie de vos prières qui m’ont été d’un grand réconfort.


Si vous me le permettez, je prends l’initiative de donner à présent un conseil de lecture de ces textes, de ces « catéchèses », des textes bibliques que je tiens à citer le plus possible dans leur intégralité, car il est difficile de rechercher directement dans la Bible. Je recherche aussi les prières anciennes de la Tradition de l’Eglise, et tout ce qu’il est difficile de trouver dans un recueil adéquat. Pour moi aussi, c’est une grande découverte, un grand enrichissement.


Je sais par expérience qu’un texte de 17 pages, et plus encore, est difficilement lisible sur l’ordinateur, surtout quand il s’agit de prières qui se répètent pendant un mois, ou une neuvaine. L’œil se fatigue vite, et un seul peut en profiter… Mon but n’est pas de faire tout lire le même jour, mais, comme le demandait le vénéré Pape et Serviteur de Dieu Jean Paul II, de procéder à la Nouvelle Evangélisation. La première évangélisation ne s’est pas faite en un jour. Et je pense que nous n’aurons jamais fini de méditer le mystère de la grandeur de Dieu qui est Amour.


C’est pourquoi je vous propose de faire ce que je fais moi-même, et ce que plusieurs lecteurs m’ont demandé de suggérer sur Hermas : imprimer les textes, par dossiers. Cela vous permettra de constituer un recueil, que vous pourrez reprendre de temps en temps, seuls ou, en famille, qui ne cessera de se compléter ; de réciter aussi en famille les prières, les litanies, de lire les sermons des Pères, du Saint Curé d’Ars, sans hâte, en les goûtant, en les laissant pénétrer dans notre cœur, pour développer notre intimité avec le Seigneur, en laissant cette Parole de Dieu qui nous parle, pénétrer dans notre cœur, comme la bonne semence, et en Lui laissant le soin de la faire croître jusqu’à ce qu’elle devienne un arbre, comme le grain de sénevé dont parle Jésus dans l’Evangile. De vivre notre foi en plénitude, de nous régénérer par les Sacrements, la Confession surtout, de nous nourrir du Corps et du Sang de Jésus, de Dieu, de la Sainte Trinité, pour en arriver à dire comme saint Paul : « Ce n’est pas moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ».


C’est mon plus grand souhait pour chacun de vous, pour chacun de nous.


En la fête du Saint Padre Pio, jeudi 23 septembre.


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