Premiers émois et questionnements identitaires, lorsque, confronté aux images relégués par un ouvrage illustré vantant les mérites de l’Hébertisme, je me suis mis à reconsidérer mon éducation judéo-chrétienne ainsi que les convictions politico-intégristes de mon vichyste de père. J’ai adoré ce dernier jusqu’au bout. Le crabe tisse sa toile dans ce qu’il y a de meilleur.
J’ai aimé mon père pour ce qu’il était, malgré ce qu’il était, à cause et par ce qu’il était. Tout ça ne s’est su que bien trop tard.
Reste les images de ces corps de garçons qui courent à demi-nus dans la forêt, de celui de mon père bouffé par le cancer et d'un portrait de Pétain.
Deux fleurs dessous.
Année 67.