Magazine Journal intime

Terminus Elicius - Karine Giebel

Publié le 26 septembre 2010 par Anaïs Valente

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(Illu de Ptit bordel)

« Le dimanche, on lit au lit ».

Drôle de titre qui me ferait plutôt penser à un truc genre Da Vinci Code, ce genre de livre que j’ai en horreur.

Et pourtant c’est bien d’un Karine Giebel dont il s’agit, celui que j’ai lu lundi après-midi sur mon transat, du premier mot au dernier sans interruption (enfin juste pour vérifier mes mails, boire, manger et faire pipi quoi).

Istres-Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail de gratte-papier au commissariat et la maison de sa mère. Elle attend néanmoins qu'un événement vienne secouer le fil de son existence: un regard, enfin, du capitaine Esposito? La résolution, peut-être, de cette ffaire de serial killer qui défraie la chronique phocéenne? "Vous êtes si belle, Jeanne. Si touchante et si belle." Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Un peu trop, même. Car derrière le mystérieux soupirant se cache le meurtrier tant recherché par la police. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, n'aura de terminus qu'au bout de l'enfer.

Keske j’aime ce roman somme toute assez court (249 pages) qui lui aussi m’a totalement scotchée (si vous avez des idées de synonymes, ça serait cool, car j’ai l’impression de radoter du coup).  A nouveau, la sensation de folie ambiante ne fait que grandir au fur et à mesure de la lecture, un peu comme si cette folie n’était plus que le fait du serial killer, un peu comme si elle contaminait tous les protagonistes… J’espère qu’elle ne peut cependant pas quitter le roman pour envahir le lecteur, vous imaginez les drames en vue ?  Et les gros titres dans la presse « Terminus Elicius, premier roman dont la folie contamine les lecteurs : encore vingt morts ce jour en Gelbique. »

Bon, j’arrête de délirer pour vous conseiller à nouveau cette auteure, passque découvrir une correspondance entre un tueur en série et la femme qu’il aime, ben c’est pas tous les jours qu’on a cette occasion dans une vie.  Angoissant à souhait, surtout à la fin, mais aussi au début, et je ne vous parle pas du milieu…

En plus, j’ai appris un nouveau mot, enfin un adjectif : phocéen.  Vous connaissiez ?

J’ai aussi appris le sens d’Elicius, mais je l’ai oublié, pauvre neurone qui est atteint d’Alzheimer.  Je pense que c’est un personnage mythologique, mais même plus sûre…

Quoi qu’il en soit, bonne lecture.

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