Signez l’appel pour des Assises de la jeunesse en Martinique

Contre cette spirale infernale qui broie nos enfants..

Oui je sais, c’est partout pareil ! La raison n’est pas suffisante pour accepter de voir la Martinique s’enfoncer dans l’horreur… Mon dieu, mais qu’est ce que nous avons fait ? Ou laissé faire ? Et maintenant, que faut-il faire ? Personne pour le moment n’a de réponse. La réflexion s’impose toutes affaires cessantes, alors va pour des Assises !


C’est le dernier drame en date. Depuis quelques temps, nos enfants s’entre-tuent à l’école

A l’heure actuelle, tous les parents du pays ont le cœur serré. Cet adolescent de 16 ans qu’on vient de tuer à coups de couteau devant son lycée, aurait pu être leur propre enfant. Garçon ou fille car avec cette affaire, les filles dont le rôle  se limitait la plupart du temps à avoir suscité la jalousie, deviennent actrices d’ assassinat en bande organisée. Jessica aurait maintenu le jeune Teddy pendant que ses amis lui assénaient 6 coups de couteau dont le coup mortel, porté par un autre adolescent de 16 ans.

Alors les parents dont je suis, tremblent pour leurs enfants  puisque désormais pour un « mauvais regard » comme ici, pour un vélo, comme là, pour une bousculade, pour une gorgée d’eau d’après ce qui se dit sur l’origine du différent entre Jessica et Teddy, on en arrive si facilement aux mains. Que dis-je, aux armes ! Ils sont ainsi 6 gamins de 16 ans comme Jessica, Teddy et celui qui a reconnu avoir porté le coup mortel à dormir en prison avec le risque d’y passer le reste de leur vie.

Qui aurait pu penser que nous arriverions à un tel désastre en Martinique ? Il fut un temps où les passants faisaient l’éducation des enfants naturellement dans la rue. Aujourd’hui, les enfants s’entretuent et les passants ne font que constater que cela va de mal en pis…

Alors, alors, que faire ? Qui a une solution ? Car tout le monde est d’accord sur un point, cela ne peut pas continuer comme ça ! Il semble que nous devrions, de toute urgence nous mettre tous ensemble autour d’une table pour en parler. Et pourquoi pas lors d’assises de la jeunesse pour voir et parler à cette jeunesse qui attend quelque chose de nous. Car pour ces gamins violents que l’actualité nous offre à voir, combien détestent cette violence et veulent s’en tenir loin ? Comment les aider à ne pas sombrer dans la spirale ?

Je viens de découvrir une page facebook qui se fait des amis sous le « Jeii’Siica GazZa sacré Walpa !! A présent , di yo tchué mwen.  1400 adhérents pour l’heure, qui se reconnaissent dans ce défi. Il semblerait que ces jeunes cherchent eux aussi à se rencontrer. Qui les écoute ? Qui les entend ?

En tous cas, nous parents, ne pouvons plus nous contenter d’aller aux enterrements… Seuls dans notre coin, nous ne pouvons évidemment rien faire à part essayer de donner à nos propres enfants des valeurs qui leur permettent de résister à la pression ambiante. Mais ensemble, nous pourrons échanger des idées et proposer quelque chose qui bloque cette roue infernale dans laquelle nos entrailles sont broyées.

C’est pour cela que nous invitons les parents martiniquais à signer et faire signer l’appel pour l’organisation le plus tôt possible par les autorités compétentes d’Assises de la Jeunesse martiniquaise, afin de réfléchir ensemble aux moyens d’arrêter ce massacre !

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APPEL POUR L’ORGANISATION DES ASSISES DE LA JEUNESSE MARTINIQUAISE

Nous, parents martiniquais, très choqués par les violents drames qui touchent les enfants jusque dans nos écoles, demandons aux autorités compétentes du pays de bien vouloir envisager tout de suite la mise en place d'une réflexion générale sur la situation actuelle.

Nous devons pour aider cette génération et aussi les futures, trouver et expérimenter des solutions capables de protéger et d'accompagner nos jeunes dans leur vie quotidienne.

Certains d'entre nous ont des idées, des pistes, des expériences qu'ils pourraient partager avec ceux qui ont la possibilité de les mettre en œuvre.

De même nous pensons que nos enfants ont besoin d'une tribune où ils pourront nous dire ce qu'ils attendent de nous tous, parents, politiques, formateurs et enseignants, afin que nous en tenions compte. Pour le moment, les jeunes sont nombreux à dire que nous parlons beaucoup mais qu'il ne se passe rien après. Il est plusque temps de répondre à l'appel !

Une telle rencontre doit être l'affaire de tous et demande une organisation structurée et professionnelle, afin de ne pas être un coup d'épée dans l'eau, source de découragement.

Merci de tenir compte de notre volonté d'aller au devant de nos enfants, de tendre la main à cette jeunesse visiblement en perdition...

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