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Fahrenheit 113

Publié le 29 septembre 2010 par Insideamerica

Fahrenheit 113Ce billet n’a aucun rapport avec le roman de Bradburry diminué de 338 degrés, mais son titre me permettra de le taguer (ou tagger ?) dans la rubrique « culture » qui est vraiment trop difficile à attraper dans mon nuage de mots clés. C’est vrai, je manque cruellement de culture sur ce blog (ouais d’accord, pas que sur ce blog), et les sujets au centre des trois ou quatre articles honteusement classés dans cette catégorie ne me vaudraient sans doute même pas un entretien d’embauche de pigiste chez Spirou. Et alors ! Pourquoi ils croivent que je m’ai exilé en Amérique les gens ?  S’il fallait donner son score à la dictée de Bernard Pivot pour obtenir un visa américain, ça se saurait.

Bref, la culture n’est pas le sujet, mais l’occasion était trop belle de l’avouer tout en titillant la curiosité littéraire du lecteur culturé que vous êtes peut-être, puisque vous lisez le français (!). En fait, on va parler de météo (fin de l’intro, et fuite du lecteur culturé prenant conscience du vide abysmal de ce blog…).

113 degrés Fahrenheit, c’est la température constatée à Los Angeles et sa région dans la journée d’hier, classée au rang historique de la journée la plus chaude de tous les temps dans cette ville (et on peut vraiment dire « de tous les temps », parce que Los Angeles n’existait pas avant qu’on puisse y mesurer la température). En français, ça veut dire qu’il y a fait 45 degrés Celsius, ce qui est tout de même assez chaud.

A part « un petit coup pour rafraîchir de temps en temps », je ne suis pas un fanatique de la climatisation par goût personnel et par principe (j’ai beau être inculte, on m’a informé du coût énergétique et écologique de la chose). J’ai donc fièrement ouvert la fenêtre avant de me coucher. Et j’ai passé une nuit d’enfer, à me demander quand est-ce que la fenêtre ouverte allait enfin se mettre à souffler une brise fraîche… ce qui n’est pas arrivé jusqu’au petit matin. Pire : la brise s’est bien mise à souffler… de l’air chaud.

« C’est le vent du désert » qu’ils disent. De temps en temps, la gentille brise maritime qui rafraîchit la Californie du Sud baisse la garde et les vents tournent au Nord-Nord Est, donnant un petit goût de Death Valley à la côte. C’est l’horreur pour les sinus qui crient au secours pour retrouver un peu d’humidité, quitte à souper de la chaleur tropicale humide de Pittsburgh.

Heureusement ça ne dure pas longtemps et on a retrouvé aujourd’hui des températures plus raisonnables, quoique toujours élevées. Depuis qu’on est arrivé ici le 3 août on n’a connu qu’une alternance météo : il y a la semaine à 25° et la semaine à 35°. Sinon, si on met de côté la brume océane (qui tarde parfois à se dissiper), c’est d’un bleu presque monotone.

Promis, c’est mon dernier billet météo sur la Californie (sauf s’il pleut, je ne dis pas…). Mais ça faisait partie du décor qu’il me fallait planter avant d’aborder des sujets plus… culturels ?


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