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Garder sacré ce qui devait être sacré

Publié le 30 septembre 2010 par Gilles Poirier
L'avantage de travailler avec les italiens est qu'ils amènent avec eux leur chef cuisinier. Avec les français, hélas, cette pratique a disparu quand ceux ci sont devenus adeptes de la sous-traitance à moindre coût dans tous les domaines d'application et qu'ils ont oubliés le sens du mot qualité le jour ou ils ont eu des normes portant ce nom et des carrières affectées à celui-ci. Il n'y a qu'a voir en  France dans les cantines scolaires et autres collectivités ou, sous le couvert de la sacro-sainte chaine du froid on est arrivé à faire manger de la m... à nos enfants parce que seule la sous-traitance (et bien sûr pas trop chère) pouvait s'assurer de ne pas rompre celle-ci. Quant aux brasseries, combien d'entre elles proposent elles autre chose que du surgelés et plats préparés à l'extérieur. Les italiens ont su garder sacré ce qui devait être sacré, la bouffe ou plutôt le manger et au diable les normes de qualités et de chaine du froid si les pâtes ne sont pas bonnes. Donc, ici, on a hérité d'un chef cuisinier italien et on ne va pas s'en plaindre. Au menu, toute une sélection variée de pâtes, aubergines, courgettes, gnocchis, et autres plats italiens sans oublier le coucous le vendredi et les viandes dont sont friands à l'extrême les algériens.

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