Ça a commencé avec un contrôle du coffre de la voiture à l'entrée de l'aéroport, suivi d'un contrôle scanner et passage sous portique pour entrer dans l'aérogare, puis avant de faire le check-in on a droit à une fouille complète et très approfondie des bagages par un militaire allant jusqu'à ouvrir la trousse de toilette et donneur de leçon avec son air de militaire plein de pouvoirs sur le fait que j'ai rempli la déclaration de biens avec un feutre (la déclaration de bien se fait à l'entrée du pays pour déclarer si on a avec soi un ordinateur, un téléphone portable ou de l'argent et on doit la présenter au retour et elle doit donc être rempli au stylo à bille noir sauf que lors de mon arrivée en Algérie à 3h du mat je n'avais pas de stylo à bille noir mais un stylo feutre noir), m'engueulant parce que je n'ai pas déclaré mes 140 euros qui trainaient dans mon portefeuille qu'il ne s'est pas gêné de fouiller et me menaçant de ne pas me laisser monter dans l'avion à cause de ma fausse déclaration (mais quoi attendre d'un militaire?). Après avoir finalement déposé mon bagage principal en soute, et passé le contrôle douanier, on repasse les bagages à main dans le scanner et portique avec fouille du corps par officier qui tâte un peu partout, alors on donne sa déclaration de biens à un autre zouave à casquette à bords larges comme dans Tintin chez les soviets et arrivons dans la salle d'embarquement. Contrôle du passeport avant de monter dans le bus puis à la sortie de celui-ci (des fois que l'on aurait changé d'identité dans le bus magique), on doit alors reconnaitre son bagage (celui qui va en soute) sur le tarmac et le mettre soit même sur le chariot des bagages, puis fouille complète du bagage à main, de nouveau fouille complète de corps, montée dans l'avion et là de nouveau passage du détecteur de métaux tout autour du corps et des bagages. Si après tout ça on arrive à sortir un objet illicite du territoire algérien c'est que l'on est vachement balèze.