2. Marc-Aurèle : le christianisme est une folie
(à suivre)
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Notes
(1) Ndt.- C’est alors qu’eut également lieu le martyre de saint Pothin, premier évêque de Lyon, à l’âge de 90 ans, à qui succéda saint Irénée. Nous connaissons les circonstances de cette terrible persécution par une lettre de l’église de Lyon à l’église d’Asie, que cite Eusèbe de Césarée [cf. Histoire ecclésiastique, Prologue 1-4 ; chap. 1-4, Collection “Sources Chrétiennes” n° 41]. Il est impossible, malheureusement, de la citer ici en intégralité. En voici néanmoins les premiers paragraphes, en lesquels on constate notamment que ces chrétiens héroïques et clairvoyants identifiaient parfaitement bien leur véritable ennemi, qui demeure le nôtre, Satan :
« La grandeur de la persécution qui s’est produite ici, la violente colère des païens contre les chrétiens, tout ce qu’ont supporté les bienheureux martyrs, nous ne sommes pas capables de le dire et il n’est pas possible non plus de le décrire en détail. Car c’est avec toutes ses forces que l’Adversaire s’est jeté sur nous, préludant déjà au déchaînement qui marquera son avènement. Il a passé partout, en préparant les siens, en les exerçant d’avance contre les serviteurs de Dieu, de sorte que non seulement nous étions écartés des maisons, des bains, du forum, mais encore on défendait absolument à n’importe lequel d’entre nous de paraître en quelque lieu que ce fût.
« Cependant la grâce de Dieu prit la tête de notre combat : elle mit à l’abri les faibles et rangea face à l’ennemi des piliers solides capables d’attirer sur eux par leur endurance tous les assauts du Malin. Ceux-là marchaient à sa rencontre, en supportant toutes sortes d’outrages et de mauvais traitements. Regardant le tout comme peu de chose, ils se hâtaient vers le Christ et montraient véritablement que “les souffrances du temps présent ne comptent pas au regard de la gloire qui sera révélée pour nous” (Rom. 8, 18).
« Tout d’abord, ils endurèrent généreusement les sévices que la foule ameutée multipliait contre eux. Hués, frappés, traînés à terre, dépouillés, lapidés, séquestrés, ils subirent tout ce qu’une populace enragée se plaît à infliger à des adversaires et à des ennemis.
« Puis on les fit monter au forum. Interrogés devant le peuple par le tribun et les premiers magistrats de la ville, ils confessèrent leur foi ; ils furent ensuite enfermés dans la prison jusqu’à l’arrivée du légat. Plus tard, ils furent conduits devant le légat, et cet homme usa de toute la cruauté habituelle à notre égard ».
Alliance pour les Droits de la Vie
Appel européen
Sauvons l’objection de conscience
Pétition à signer avant le 7 octobre prochain