Mes chers petits clous,
En terme de psychologie infantile, on nous rebat les oreilles avec la crise des 2 ans, qui n’a de crise des 2 ans que le nom, puisqu’elle dure en fait environ de 2 ans à 20 ans, pour peu qu’on ait de la chance.
Mes enfants ont eu, ou ont une crise des 2 ans très légère. Pas de terrible two, de hurlements dans les rayons des supermarchés, uniquement à la maison, proprement, on évite de s’afficher. Pas de crise au milieu du passage clouté, juste un peu parfois à la sortie de la crèche des envies soudaines et irrépressibles de fermer toutes les portes à clé, de jouer avec le ballon là-bas en haut, de mettre ses chaussures à l’envers, de sauter du haut du pilier tout seul par terre,et de courir sur le parking sans tenir la main. Mais en sortie de crèche, lorsque tu promènes ton gamin hurlant sous le bras, ses pieds battant l’air au rythme de ses cris stridents, les parents te regardent non d’un air réprobateur, mais plutôt complice, vu que statistiquement ça leur arrive aussi une fois sur trois.Facile donc.
Par contre, ce qu’on ne m’avait jamais dit, c’est que vers l’âge de 2 ans, ou un peu après, tout enfant se découvre soudain une passion pour les toilettes en général, et pour la chasse d’eau en particulier. Le rouleau de PQ a lui aussi son petit succès, découpé en petits morceaux jetés avec soin dans la cuvette, autour de la cuvette, dans toute la salle de bain. C’est un peu Noël à chaque fois que tu vas sur le trône, chez moi. Il manque juste la petite musique « jingle bells, jingle bells » avec les clochettes, comme dans les films américains.
J’ai développé une théorie poussée, je pense qu’il essaie de donner à manger au canard WC.
Toujours est-il qu’après chaque tentative de lancer de PQ dans les toilettes, immanquablement, hop, il tire la chasse.
Conclusion scientifique : l’éco-citoyenneté n’est pas innée chez le schtroumpf moyen.
Je tiens à préciser que l’intérêt qu’il porte aux toilettes se limite évidemment à la seconde partie des opérations, la première n’étant pas du tout mais alors du tout à l’ordre du jour. Pas caca pot. Précis.Encore que, dans son cas, la première partie n’est évidemment pas obligatoire, on peut directement sauter à la conclusion, de préférence lorsque papa, maman et grand Schtroumpf sont occupés ailleurs.
Là où ça devient encore plus
Un psychologue analysera qu’il apprivoise la notion de propreté, en fait, et qu’il se familiarise avec l’environnement water-closetal.
C’est pas pour dire, mais il est un peu trop familiarisé là, si on passait à l’étape d’après ?
Bisous mes petits clous !
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