Finir bouffée par ses bergers allemands

Publié le 05 octobre 2010 par Elis

En ce moment mon cerveau produit des choses étonnantes... Faut dire qu'entre le moment où je me lève et celui ou je me couche, contrairement à vous qui me lisez au bureau, j'ai du temps pour réfléchir.

L'autre jour, alors que j'étais affalée en yogging dans mon fauteuil je méditais au sens de la vie en feuilletant un essai philosophique, une pensée m'a foudroyée : le chômage c'est exactement comme le célibat...
Vous ne me croyez pas ?
Au chômage comme quand on est célibataire :
- on peut glander en yogging devant la télé à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
- on dit à son entourage qu'on est libre et heureux comme ça, à ne dépendre de personne alors qu'en fait on a les boulasses !
- quand on sort pour un rendez-vous on met le paquet, triple dose de maquillage, chaussures à talons, jupe sexy, coiffure impeccable, n'améliorant malheureusement pas notre potentiel séduction
- quand le téléphone sonne et que c'est un numéro inconnu on transpire sa race et on essaye de prendre un air décontracté pour répondre (ce qui ne manque pas de foirer à tout les coups)
- on est à jour de ses épisodes de Grey's Anatomy
- on fait de la gym suédoise pour pas dégommer les yorkshires dans la rue
- on se saoule pour oublier en chantant "All by myself"
- on voudrait vraiment très fort rencontrer Hugh Grant
- on vérifie hotmail, sa messagerie et même facebook 12 fois par heure (et bientôt twitter)
- on mange des knacki balls en buvant de la bière à la bouteille (à la réflexion ça on le fait quelles que soient les circonstances)
- on pleure 3 fois par semaine
Finalement les deux seules choses qui changent vraiment c'est le ménage (parce qu'au chômage, perso, j'ai développé un toc du style c'est jour de fête quand la vaisselle reste 12 heures dans l'évier) et l'épilation (parce que célibataire ça me semblait un chouilla accessoire et sous les leggings ça ne se voit pas).

Dans les deux cas, on a des moments de délire intense où on s'imagine qu'on va finir bouffée par ses propres bergers allemands, pour réaliser très vite qu'on n'a peur des chiens, donc qu'on n'en a pas à la maison, donc qu'il y a peu de chance que ça arrive (cqfd).