Il y a Bogart/Bacall, Tracy/Hepburn, Burton/Taylor (dans un autre genre, il faut bien l'avouer, quand même !), Newman/Woodward et peut-être quelques autres mais pas tant que ça !
Et puis, Bogart restera à jamais Bogart !
Le seul, l'unique, le héros, l'Homme...
Allez, je veux bien lui adjoindre Redford et Clooney et peut-être Eastwood (mais s'il n'y a aucun doute quant à son charisme et à son talent, je le trouve moins charmant) mais guère plus...
Toutes ces considérations mises à part, c'est un livre qui nous raconte une très belle histoire, l'histoire d'une rencontre, d'un amour de conte de fées.
Elle est belle, jeune et ambitieuse.
Il est beau, au sommet de la gloire et malheureux.
Ils se retrouvent sur un plateau et la magie opère.
Le temps qu'il puisse divorcer d'une femme qui le bat, le temps pour elle de faire accepter par sa mère qu'il soit juif et bien plus âgé qu'elle mais la certitude qu'ils iraient au bout, que leur histoire en valait la peine et leurs sentiments mutuels aussi.
Un mariage, deux enfants, des combats pour lutter contre la loi des studios, contre l'anti-communisme qui règne après guerre jusqu'à la mort de Bogie, des films au panthéon du 7ème art (ensemble ou séparément), deux stars au-delà des années.
Le livre est assez court et se dévore en moins de temps qu'il ne faut pour le dire (à peine 4 jours en bossant en même temps) et, pourtant, j'ai essayé de le faire durer le plus longtemps possible.
Le style est simple direct, facile, ce qui présente l'avantage (ou le désavantage quand on essaye de faire durer) d'accélérer encore la lecture.
Une chose est sûre : il faut que je me trouve une biographie d'Humphrey parce que ce que j'ai appris de lui (en gros) me donne très envie de savoir (en détail)...
Allez, je sais que dans ce film, il ne joue pas avec Lauren mais avec Ingrid, mais c'est un air qui me fait chavirer à chaque fois :
Je suis une midinette...
A bientôt !
La Papote