Magazine Journal intime

Petits bonheurs

Publié le 09 octobre 2010 par Aparily

plume-de-colombeLa vie frappe durement quelques blogueurs que je connais ou que je lis en ce moment, et ça me fait réaliser combien chaque jour est précieux. C’est vraiment cliché à dire, je sais, je ne réinvente pas la route, mais c’est quand même ça.

On est toujours tourné vers l’avenir, vers nos projets qui nous tiennent à cœur et c’est normal, je pense même que c’est une bonne chose. Mais pas quand on oublie de vivre le présent, de vivre chaque jour en s’attardant sur des petits bonheurs. Parce que les petites bonheurs mis bout à bout font les grands bonheurs.

Je suis heureuse en ce moment, j’aime la vie que je mène,  j’ai des tas de projets qui me font sourire et j’envisage l’avenir avec sérénité. Ceci étant, j’essaie de prendre le temps chaque jour de m’attarder à des petits bonheurs : une promenade dans le Vieux-Québec le midi alors que le soleil brille et que les couleurs de l’automne sont éclatantes, une discussion sur la lecture avec un de mes collègues, un 5 à 7 avec des amies, la vue  impressionnante à 360 degrés sur la ville, la rive sud, les plaines d’Abraham et les Laurentides au 14e étage où se trouve mon bureau, un chocolat chaud le matin qui réveille mes papilles, une fin de semaine de 4 jours, mon chat qui ronronne contre mon visage, une conversation d’une heure avec ma meilleure amie à l’autre bout du monde, une chanson écoutée par hasard, et surtout des courriels de lectrices.

J’en reçois un à deux par semaine en ce moment et je ne m’en lasse pas. Comment s’en lasser ? Surtout quand on me dit qu’on lit mon roman en cachette à son bureau parce qu’on ne peut pas attendre le soir pour continuer, qu’on me dit qu’on est en amour avec mes personnages ou qu’une élève de 5e secondaire me demande d’être sa personne ressource pour son projet personnel à l’école qui est d’écrire un roman (je vous en reparlerai).

Je pense que tous les auteurs rêvent de succès, de romans traduits et vendus à travers le monde, mais si ce rêve ne devait jamais se réaliser, je n’aurai pas de regrets parce que j’aurai vécu des tas de petits bonheurs grâce aux courriels de mes lectrices.

Et vous, appréciez-vous chaque jour vos petits bonheurs ?


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