chez l'Editeur, juin 2010, 180 pages
Voici ma quatrième lecture pour les Chroniques de la rentrée littéraire, en partenariat avec Ulike et Cultura.
La première est là, la seconde est ici, et la troisième là-bas.
Quatorze nouvelles courtes. Tout cela est joli, élégant, malin. Une lecture agréable et rapide, mais sans beaucoup de relief. J’aime bien quand les textes courts bousculent bien fort le lecteur (Topor, Bloy, Fitzgerald, Maupassant, par exemple). Là, j’ai été gentiment surprise par quelques chutes astucieuses (Hors-jeu, Histoire suisse), mais pas toujours. Certaines m’ont paru répétitives, fabriquées, redondantes.
Jean-François Coulomb a quelques dadas : les hussards de Napoléon (Vendanges tardives, Paris-Austerlitz), les petits cocufiages entre amis (Aquarelle sur le Nil, Septembre noir), ou en famille (Franck et fils, Sex-toys), les accidents d’auto et d’avion (Septembre noir, Hors-jeu, Franck et fils, Histoire suisse). A part cela je n’ai pas appris grand-chose sur l’auteur en progressant dans ce kaléidoscope d’histoires sentimentales au goût doux-amer.