de Jérôme Cayla aux éditions Laura Mare
Vous allez me dire « encore un livre des éditions Laura Mare ? » ; Eh oui, et en même temps ce n’est pas anormal puisque c’est mon éditrice, qu’elle marche uniquement aux coups de cœur, et que ses coups de cœur me plaisent bien à moi aussi.
Alors, Jérôme ? Un auteur que j’ai connu chez Pietra Liuzzo, et encore un « Eh oui » ; c’est qu’il y avait de très bons auteurs dans cette maison d’édition et en cela on peut remercier Pietra de les avoir dénichés…
Pour ce livre-là j’ai été attirée par le titre : « Mathilde ». Je connaissais la Mathilde de Jacques Brel et je me demandais bien ce qu’avait pu en faire Jérôme. C’est vrai, j’avoue, j’ai une certaine curiosité…
Nous avons ici un vrai livre d’aventures, digne des romans de Daphné du Maurier. L’auteur nous emporte dans le sillage de son héroïne, Mathilde, et avec elle nous traversons les mers, nous côtoyons des civilisations, nous enfourchons notre âme chevaleresque, nous laissons les battements de notre cœur vibrer aux mille aventures de cette jeune fille, encore un peu enfant, sans être complètement une femme.
En arrivant à la fin du roman, j’avais oublié que nous avions changé de siècle et le retour à la réalité m’a un peu étourdie, mais chut, je n’en dirais pas davantage…
Les personnes qui suivent régulièrement mon blog savent que pour vraiment aimer un livre, il me faut aimer l’histoire bien sûr, mais l’écriture également… Une très belle histoire peut perdre parfois de sa prestance à cause d’une écriture un peu fade, ou lourde, et alors la déception est grande… Eh bien ici, au contraire, l’écriture est belle, mais vraiment belle. Rien de trop, les mots où il faut, quand il le faut.
J’ai été emportée par le talent de l’auteur, alors Jérôme, je te le dis en toute sincérité, ton deuxième roman est très réussi, et j’espère que tu nous en écriras encore beaucoup J
4ème de couverture :
Comme tous les ans avant la période estivale, Marie vient ouvrir la grande maison familiale située en face de la mer. Cette fois-ci, un sentiment étrange l’envahit, la suivant comme une ombre. Elle ne se sent pas seule… Pour Marie, le temps s’arrête comme lors d’un rêve. Mais oui, elle a sûrement rêvé, s’imaginant des choses impensables dans sa réalité toute cartésienne. Est-elle sotte ! Mais quand bien même, elle aurait juré, pourtant, qu’auprès d’elle s’est manifestée une étrange perception.
Pour garder en l’étant une chose aussi fragile qu’un héritage familial, on en rajoute, sans jamais retire le souvenir d’autrui. Parfois cela donne l’opportunité à quelques fantômes de ressurgir du néant où chacun les pensait ensevelis, tombés dans la désuétude des jours… Moi, je regarde vivre cette famille depuis des années. Enfin, quand je dis que je regarde, cela veut dire que j’accueille ; parce qu’avec les années qui se succèdent, cette maison est devenue une entité à part entière, évoluant un peu en moi-même ou est-ce moi qui me suis fondue en elle ?