Trois semaines… trois longues ou petites semaines… question de point de vue.
C'est le temps qu'il nous a fallu pour que notre petite dernière réintègre son lit de grande.
Un calvaire, des nuits debout, à supporter pleurs et hurlements …engueulades et grosse fatigue.
Je ne vais pas vous la faire en détail mais plutôt en abrégé :
Mi-aout : changement de chambre, passage du petit au grand lit.
Début des levers intempestifs à l'heure du coucher : je veux pas dodo moi (avec un sourire et un regard en coin qui en dit long sur ses intentions...)
Une fois, deux fois, cinq, des fois dix fois! (Oui, dis le : nous sommes dingues)
Fin août: début de la propreté à la sieste chez Nounou
Mi-septembre : un soir elle range la couche de la nuit,pas de couche maman ce soir ! Yahiii
Et deux jours plus tard : Y'a du bruit ! Pas dodo ! J'ai peur ! en début de nuit mais pire au milieu de la nuit ! Aaaah !
Impossible de la recoucher et hors de question qu'elle vienne dormir dans mon lit.
J’ai failli craquer en allant me coucher dans son lit avec elle.
J'ai ressorti la gigoteuse en me disant qu'avec ça elle n'arriverait pas à se lever.
Que nenni, c'était sous-estimer ma petite peste… c'est en rampant et hurlant qu'elle arrivait sur le palier….
GRRRRR je craque !
Au bout de trois nuits à ne pas dormir, à s'engueuler avec mon charming husband, à engueuler notre petite dernière, on a ressorti le lit bébé, enfin le lit parapluie (l'autre est démonté à la cave)
Au moins elle ne sortirait plus de son lit.
La bataille a repris de plus belle. Les minutes de pleurs incessantes et interminables…
Un point c'est imposé avec mon cher et tendre.
Non nous ne cèderons pas et oui nous allons faire front ensemble, car jusqu’à présent c'était à tour de rôle: c’est quand l'un était prêt à la balancer par la fenêtre (façon de parler hein) à bout de nerf que l'autre intervenait, et ça repartait de plus belle.
On a fait front ensemble.
Puis petit à petit, nous ne sommes plus allés dans la chambre, juste la rassurer depuis le couloir, depuis le fond de mon lit… et un jour le miracle se produisit.
Pas avec nous (c'eut été trop facile) : avec la baby-sitter, samedi soir dernier: dodo sans rechigner !
Et dimanche rebelote mais avec nous !
Lundi matin, culpabilisant de ne pas avoir entendu ma douce dernière hurler pendant la nuit, je demande avec une toute petite voix:
-ahem tu t'es levé cette nuit ?
-Non (répond-il avec le même regard de culpabilité)
- et toi ?
- NON!
C'était trop beau! Ne voulant pas y croire on a attendu une deuxième nuit. Idem
Une troisième : Idem ! Qui plus est hier soir elle a réintégré son lit de grande et s'est endormie sans se relever…
Autant vous dire qu'on croise tout ce qu'on peut croiser pour que ça dure !
D’ailleurs pas simple d'écrire avec des doigts croisés…
Trois longues ou courtes semaines, question de point de vue…
Je suis sûre qu'on est toutes passées par là à un moment ou à un autre… mais p'tin qu'est-ce que c'est looong !
N’est-ce pas ?