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Ségolène Royal, le bulldozer qui vous veut du bien.

Publié le 13 octobre 2010 par Menye Alain

Ségolène Royal, le bulldozer qui vous veut du bien.

Avec la même intelligence, de la gnake à revendre, la bonne humeur et pas la grosse tête, la dame du Poitou a encore crevé l’écran.  Invitée hier du JT de TF1, après la forte journée de mobilisation, elle n’a fait que redire sa position depuis le début sur l’injustice des réformes gouvernementales, en jouant les pédagogues pour mieux expliquer au commun des mortels les mensonges du Gouvernement Fillon. En manque d’argument puisque les jeunes sont désormais dans la rue, la droite accuse le Parti socialiste de les manipuler.

Sur la pseudo manipulation des jeunes, Ségolène Royal a juste donné des recommandations qu’une certaine presse nomme menaces. Elle a notamment dit: «Je conseille très vivement au gouvernement d’entendre cet avertissement, sinon il sera responsable de tout ce qui arrivera». La présidente de la région Poitou-Charentes est là dans son rôle, celui du bulldozer qui dit la vérité sans langue de bois.  Elle a poursuivi son propos en indiquant que les jeunes ont «donné un nouvel avertissement au gouvernement ». Ceux qui manipulent l’opinion en sont pour leurs frais.

Ségolène Royal en vraie responsable qu’elle est, a demandé aux jeunes «à descendre dans la rue de manière pacifique». Quoi de plus normal face à une pouvoir de bras cassés prêt à tout pour faire passer la réforme des retraites qui ne bébéficient qu’aux assurances de leurs amis, qui détruit, in fine, la sécurité sociale et qui ne profite donc qu’aux riches ? Ségolène Royal a vraiment, encore une fois, montré qu’il fallait compter sur elle. Elle s’oppose de façon constructive en proposant. Le verbe est juste.  En demandant à Fillon de reculer, il faut que celui-ci comprenne que c’est une façon pour lui de sauver son honneur et pas l’inverse. En revanche, s’il porte des oeillères et s’engage dans la persistance de son autisme, c’est foutu.

Ségolène Royal a ensuite donné une indication en deux points pour que le Gouvernement s’en sorte. D’après elle, il n’a que deux solutions: soumettre sa réforme à un référendum, ce qu’elle dit depuis le début, ou dire: «j’ai entendu cette résistance, je suspends la réforme, je reprends les discussions». Les autistes n’envisagent pas cette solution. C’est dommage.


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