Alima Boumediene-Thiery
Les fous ne reculent devant rien. Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. Quel sacrilège ! Oser attaquer Stéphane Hessel, ambassadeur, résistant rescapé du camp de Buchenwald et co-rédacteur de la Déclarationuniverselle des droits de l’homme adoptée par l’ONU en 1948, il faut le faire. Que dire de la sénatrice (Verts) de Paris Alima Boumediene-Thiery et le militant NPA Omar Slaouti, qui étaient jugés, hier, au TGI de Pontoise dans le Val d’Oise, 9-5, avec d’autres personnes ? Hé bien, le TGI a estimé qu’il y avait trop d’irrégularités commises par les plaignants. Et pour cause. Mentir pour avoir raison ne marche plus visiblement…
Alors qu’Israël viole le respect des droits humains et celui de la traçabilité des produits à l’exportation, vouloir faire passer ceux qui dénoncent un faux, celui des produits israéliens issus des terres palestiniennes estampillés « produits d’Israël », pour des antisémites, qui œuvrent soi-disant pour une incitation à la haine raciale n’a pas échappé à la justice. Les bouffonneries et les mystifications du président du BNVCA (Bureau nationale de vigilance contre l’antisémitisme), association qui vit grâce aux impôts des Français, dépassent l’entendement. Par leur mauvaise foi, leur voltige essentiellement mensongère, les actions du BNVCA viennent d’entrer dans une phase aussi hypocrite que ridicule.
Le terrorisme intellectuel de cette association fait déjà l’objet, sur ce dossier, d’une pétition qui regroupe des signatures de personnalités politiques comme Olivier Besancenot, Marie-George Buffet, Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit, ou Cécile Duflot. Il y a aussi des intellectuels, le philosophe Edgar Morin, ou les journalistes Hubert Debbash et Laure Adler. L’heure a sonné de dire stop aux mystificateurs. A ceux qui font d’un combat personnel, la baisse de la vigilance contre l’antisémitime par leurs abus. Comment après peut-on décrypter la plaie antisémite ? Ces personnes sont plus dangereuses que tous les antisémites réunis.
Stephane Hessel
Peut-on combattre l’antisémitisme en mentant honteusement ? Le président de cette association fantoche se gargarise même en déclarant qu’il a déjà déposé plus de 80 plaintes. Pourquoi ? Qui finance ces procès ? Prend-il finalement les Français pour des gobe-mouches ? Ses pleurnicheries commencent à dépasser les limites. Oui, il faut combattre l’antisémitisme avec la dernière énergie mais, pas avec des salmigondis foireux. en 2004, le New-York Times se demandait si ce Sammy Ghozlan était un juif d’abord, avant d’être Français.
Sammy Ghozlan, roi de l’amalgame entre Juifs, Judaïsme, Israël et l’armée israélienne est dangereux pour la communauté juive française. Il attise la haine plus qu’autre chose. On se souvient de ses insultes à l’égard du juge Sud-africain juif, Richard Goldstone, auteur du rapport sur la guerre de Gaza, ou encore le président américain Barack Obama, les traitants de « pourriture » et de « Pharaon ». Peut-on accepter ce genre d’individu dans une République ?
Pourvu qu’il retienne la leçon du Tribunal de Grande Instance de Pontoise. C’est vrai que, lorsqu’on ne fait aucun effort pour avoir des subventions, on peut user à loisir de ce genre d’abus, financé par le contribuable français. Pourquoi tant de haine contre les Palestiniens Sammy ? En France, il y a encore la liberté d’expression. Assez !