Admonestations : trop c'est trop et ce n'est pas fini

Publié le 15 octobre 2010 par Fossemalrockdie

Dans la nuit, ai-je rapetissé ?

C'est la question qui me hante depuis que je suis sorti du lit.

Quand le réveil a sonné, j'aurais d'ailleurs dû m'en douter.

Il n'a pas sonné pareil ce matin. 

Les événements qui allaient suivre m'éclaireraient : le réveil me reprochait quelque chose.

Il m'arrive de flanquer la porte d'ici.

Oui, mais.

Aujourd'hui, le blogueur d'à côté me la fait remarquer. Sur le ton de la réprimande. 

Le cafetier (celui que je verrais bien muet : descendre le curseur) m'a demandé si je n'avais pas de monnaie pour régler mon café. Déjà, je le sentais énervé. A moins que je m'en veuille (le comble) maintenant de ne pas l'avoir senti déjà énervé. L'appoint, je ne l'avais pas. Il m'a alors dit, avec des yeux de merlan frit : "Vous n'avez pas l'appoint ?". De la tête, j'ai fait non. J'ai pensé qu'il était inutile d'ajouter "Désolé…". Ce qui m'aurait coûté : j'ai la malhonnêteté en horreur. Le bonhomme m'a alors dit : "Vraiment, dans ce métier, on n'est pas aidés…". Appelez cela comme vous voulez. Mais moi, je n'en démordrai pas : c'était le troisième savon de la journée.

Les transports en commun, en ce moment, ne tournent pas à fond (tenez bon les gars). Je suis arrivé en retard à mon rendez-vous. J'ai senti que le type se passerait de mes explications. Il ne s'est pas privé pour autant de ses admonestations.

La suite tout à l'heure car on vient de me tomber dessus. Il paraît que c'était moi qui devais acheter du café.