Nous vivons à mon avis, une période extrêmement favorable pour ce qui pourrait être un renouveau salutaire du Christianisme. Après un réel et regrettable passage, durant des siècles, par les affres du pouvoir … Nous avons l’occasion de revenir aux fondamentaux d’un Evangile bien compris …
Je reprendrais volontiers les paroles de Fabrice Hadjadj « Le christianisme comme entité sociologique, ou bien comme moyen d’avoir des « repères » et des « valeurs »… ça ne m’a jamais beaucoup excité.. »…
Aujourd’hui, chrétiens ou non, nous sommes appelés à nous questionner sur l’essentiel. Aujourd’hui, les ‘chemins’ se rencontrent. Aujourd’hui, nous sommes questionnés au-delà de la morale et de la doctrine. Et c’est de là, où Jésus s’était volontairement placé !
Aujourd’hui, notre civilisation est fortement imprégnée de christianisme : la protection des ‘faibles’, le souci de justice, la redistribution des richesses, la compassion pour les coupable, la primauté de la personne, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Même la place de la raison et de la laïcité sont des fruits chrétiens, et paradoxalement combattus par ceux la mêmes qui auraient du, en tous les siècles les favoriser … !
Notre christianisme, aujourd’hui doit être résolument ‘moderne’ et accompagner le désir de plus d’humanité. Nous devons lutter contre les images païennes du dieu archaïque et magique, et retrouver le chemin de l’intériorité. Le don, la force de l’être humain « vient du fait qu’il a quelque chose de Dieu en lui » ( Alain Richard : franciscain ) . « Parce qu’il est relation, dieu n’aime pas les murs. Il nous demande de les détruire. » AR
Parmi les paradoxes, il y a « Vatican II », ce concile qui n’a toujours pas été reçu… « Il est certain que la station debout au milieu du gué, où s’est installée l’Eglise depuis Vatican II, est la plus inconfortable et la plus périlleuse » J.P. Mignard ( avocat ).