Magazine Journal intime

J'ai testé pour vous le forum pour l'emploi

Publié le 18 octobre 2010 par Wawaa

Non je ne suis pas au chômage … Non je ne suis pas inscrite chez Pôle emploi. Aujourd'hui je suis arrivée à un point de ma vie où je ne m'épanouis plus du tout dans mon travail actuel. Tout le monde me dira "En même temps, la grande distribution c'est pas terrible". Je répondrais que dans le fond, j'aime le travail que je fais, la relation à la clientèle, le fait de gérer mon rayon, m'en occuper, mais ce que je ne supporte plus c'est l'inexistence de considération envers les employés qui n'ont même plus leur mot à dire quant à un changement d'horaire du jour au lendemain, qui doivent en faire 3 fois plus pour un même taux horaire, et qui se font engueuler parce qu'ils n'ont pas fait ci ou ça …mais si le shampoing trois en un ça fonctionne très bien chez certaines marques de cosmétiques, l'employé 3 en  1 c'est quelque chose d'impossible et physiquement et moralement. Je pourrai démissionner et me libérer de ce travail qui me pèse et ne me permet plus de m'épanouir, mais je ne peux pas, car comme tout le monde, j'ai tous les mois des choses à payer, besoin de me nourrir, de me loger, de me vêtir… besoin de vivre, tout simplement.
Supporter ça temporairement pour ne pas déposer le bilan chez le banquier et se retrouver avec le trou de la sécu à la place de son compte en banque, passe encore. Ca fait 8 ans que je subsiste comme ça, j'en ai marre. Le problème c'est que je n'ai jamais eu d'idée précise de ce que je voulais faire de ma vie. Je suis comme je le répète souvent un peu "éparpillée". Déjà très jeune, je voulais faire tous les métiers du monde, même présidente de la république, chirurgienne, archéologue, écrivaine, journaliste, dame pipi (si si ! ), professeur de maths, professeur de français, institutrice, restauratrice, astronaute …  Et aujourd'hui, j'ai laissé de côté la présidence de la république, oublié la chirurgie étant donné que je suis sur le point de m'évanouir chaque fois que je vois une plaie sur quelqu'un, j'ai arrêté les fouilles dans le jardin car je me suis lassée des dentitions de chèvre et autres animaux enterrés là, je n'ai pas fait de carrière d'écrivaine ni de journalisme même si je passe les trois quarts de mon temps libre à écrire, j'ai abandonné le métier de dame pipi même si c'est un métier honorable et qu'il en faut, restauratrice je me suis jamais vraiment lancé là-dedans, et astronaute, comme je suis déjà trop souvent dans la lune, c'était pas la peine d'en rajouter ! J'ai probablement oublié l'interminable liste des métiers que j'ai voulu faire, je me souviens juste que ma conseillère d'orientation au collège semblait assez désespérée par mon cas critique et avait dit que je montrais un peu d'immaturité. Je savais pas que c'était être immature que de vouloir faire tous les métiers du monde. Même pas drôle cette madame.
Aujourd'hui, 15 ans plus tard - boudu, encore un coup d'vieux !- je me retrouve dans une situation presque similaire, sauf que la liste des métiers qui m'attirent est largement moins longue et surtout je n'y ai pas d'idée précise de métier qui me correspondrait mais plutôt des "domaines" où je pense être capable d'apporter mes compétences.
Du coup, j'ai envoyé quelques cv et lettres dernièrement, sans aucun retour positif, je m'en doutais, mais ça m'aura au moins ré entrainée à rédiger des lettres de motivation pour dire que je suis motivée. Et puis, j'ai appris que le jeudi 7 Octobre 2010 se déroulerait pas loin de chez moi, un forum pour l'emploi trépidant avec dedans plein de gens qui cherchent à embaucher d'autres gens, tu m'suis ? Et ça c'était intéressant.
Comme mon amie  Laeti. voulait aussi y aller parce que bientôt elle pointera chez Pôle Emploi, nous nous y sommes mutuellement accompagnées. En plus ça allait éviter d'occuper deux places de parking vu que nous n'y sommes allées qu'à une voiture… Vous la voyez la promotion sur la pollution, hein ? Une voiture en moins qui tourne dans le parking en quête d'un emplacement ça fait moins de CO2 et d'O3 craché dans la douce atmosphère gersois, t'es pas d'accord Hector ?
Nous nous y sommes rendues pour 13h00 et coup de bol, près de la grande Halle où se déroulait l'événement, il ne restait non pas une place, non pas trois place, mais rien que DEUX places. Une fois garées, il n'en restait qu'une. Tu la vois l'action solidaire et sociale qu'on a faite à n'y venir qu'à une seule voiture ? On a permis à un chercheur d'emploi de ne pas renoncer à y venir parce sinon il aurait fallu qu'il se gare à 3 km de là et qu'avec l'exceptionnelle chaleur qu'il faisait et qui aurait probablement transformé n'importe quel individu en usine à transpiration, ça n'aurait été, s'il s'était armé de courage pour venir quand même, pas très glamour pour les entretiens qu'il aurait passés.
Quant à moi, c'était bien ma veine, cette chaleur inattendue.  Car vois-tu, ma tendre Micheline, depuis deux semaines, je me les caillais grave dans le Gers, j'avais ressorti les pulls, les grosses chaussettes épaisses, les bottes, le manteau et pour l'occasion, j'avais sorti la jupe droite avec les gros collant noirs épais qui gardent la barbaque de mes guiboles bien au chaud même par grand blizzard et planquent le poil rasé qui a commencé à repousser. Bref, il faisait chaud, j'avais chaud et quand on pèse mon poids non négligeable, on a encore plus chaud et l'anti-transpirant 48h devient l'arnaque du siècle.
Nous avons donc cherché l'entrée du forum et déjà, Laeti, un peu anciennement blonde sur les mèches disparues (pardon copine, mais j'aime bien t'envoyer des piques ! ), entre à droite alors que c'est indiqué tout droit en scandant "Mais si c'est làààà ! Viens !". Elle admet après avoir affronté une foule de portes fermées que c'est pas là. Depuis un moment on imaginait ce que ça pouvait être, si on allait avoir de vrais entretiens, si on allait trouver du boulot. Son truc à elle, je ne sais pas pourquoi, peut être parce qu'elle aime le jambon et le saucisson, c'était de se faire un trip sur la charcuterie ! "Charcutière ? Mais bien sûr, j'adoooooore la charcuterie" avec sa petite voix enjouée me disait-elle. Ce qu'on venait chercher nous, c'était plutôt du boulot dans le culturel et le patrimoine ou alors un emploi de type administratif voire dans la vente , mais charcutière c'est un métier trop particulier, moi je sais que jamais je ne pourrais le faire à moins que les clients acceptent d'acheter des tranches de jambon de 3 cm de large. "Vous voulez 10 tranches ?", et hop, tout le jambon y passe. Quoique j'aurais plus qu'à argumenter auprès du patron "Le jambon est parti comme des petits pains, je suis trop forte, je peux avoir une prime ?".
Soit, on a fini par trouver l'entrée. Et là plein de gens qui avait l'air de ne plus en pouvoir d'être debout à distribuer des papiers nous ont accueillies avec un grand sourire. Un monsieur nous a expliqué le fonctionnement des lieux en nous donnant un plan détaillé avec tous les stands et une liste de métiers correspondant aux numéros des stands. Bon beh, voilà, deux femmes sans trop de sens de l'orientation avec un demi neurone en marche lâchées dans un gymnase à la recherche de l'emploi-sœur (c'est un peu comme l'âme-sœur, sauf que là, c'est l'emploi, tu me suis lecteur ?). Nous nous sommes assises à une première table. Opération numéro un, montrer qu'on est intelligente et organisé. De la pointe du Stylo nous sélectionnons les stands qui pourraient nous intéresser.

IMGP1946


Je constate qu'il y a une forte pénurie de grutier, manœuvre btp, maçon, charpentier, peintre en bâtiment …enfin bref, que des métiers pour lesquels il y a de la demande mais auxquels nous ne pouvons pas postuler par manque de pratique, d'expérience, de qualification et de compétence même si je sais faire du béton . Moi qui veut éviter la grande distribution, je zappe direct ces stands là. Il ne nous reste pas grand chose en dehors des stands administratifs, les banques et assurances. C'est pourquoi, nous avons très vite pris la direction du stand de formation professionnelle. Là il faut bien se concentrer car il y a des millions d'acronymes  dont je ne reconnais que le F de formation. Entre le FONGECIF, la VAE, l'OPCA, le CIF, le DIF, le CARIF, le MCEF … non, ce ne sont pas des détergents pour nettoyer les salles bains et les surfaces carrelées mais bel et bien des organismes qui pourraient m'aider à changer ma vie professionnelle.
Ce sont de très sympathiques dames qui nous ont reçues toutes les deux, nous expliquant bien tout ce à quoi on avait droit. Je sais maintenant que je peux accéder à un bilan de compétences afin de déterminer plus précisément un projet professionnel qui me correspondrait, une formation (comme celle de guide de pays ! ) et le tout sans aucun frais de ma part. J'ai été très éclaircie sur ce point là, presque rassurée, y voyant une solution idéale pour prendre un tout autre virage niveau boulot… Donc premier point positif, le stand formation où on a quand même tué quasiment 1h30. Après ça, on s'est dit "tiens, on va aller voir les autres stands, notamment ceux de l'administration..." Là il n'y avait personne, mais une boite à CV,  ça tombait bien, nous étions tellement optimiste qu'on s'en était imprimé 40 chacune …j'en aurais bien mis une dizaine dans la boîte, un peu comme un gage de motivation, mais ma raison m'a empêché de le faire !
Nous avons fait le tour de la manifestation, observant les stands où les files étaient un peu trop longues vu le temps que ça prenait pour "un" entretien. Nous avons renoncé à la restauration rapide, la vente à domicile de sous-vêtement (vous me voyez, moi wawaa, mes 90 kg et mon gras débordant, commencer à défiler pour des clientes qui se cherchent des sous-vêtements sexy ? Du moins vous me voyez crédible avec le petit string affriolant en main en disant que je porte le même et que je me sens hyper bien dedans alors que je sais pertinemment que mon corps fait des rejets compulsifs de ce genre de trucs à cause que c'est trop petit ou bizarre à supporter ?)  Nous avons également renoncé à la vente de boîtes en plastique.
Pour la petite anecdote, en passant devant le stand de l'armée de l'air - et je ne sais pas si c'est parce qu'on dégage des ondes humoristiques un peu spéciale- toute leur installation de planches sur tréteaux s'est écroulée. Ca a bien fait rire les gens, surtout le stand d'en face, celui de la gendarmerie dont le recruteur habillé de son uniforme bleu azur s'est empressée de dire en ricanant "AHAHAHAHAH l'armée de l'air s'est scratchée". Evidemment ça nous a fait rire !
Nous avons aussi fait un passage à un stand de Pôle emploi un peu énigmatique "Plate forme vocation, tests métiers". Comme nous sommes des petites curieuses et que la madame semblait un peu s'ennuyer, nous sommes allées demander de quoi il s'agissait. Un dispositif un peu bizarre où les gens sans formation sont mis dans des contextes professionnels qu'ils n'ont jamais essayés pour voir comment ils appréhendent tel ou tel métier …comme celui de tailleur de vignes, de sidérurgiste …
Il nous a fallu à un moment sortir de tout ce brouhahaha ambiant avec toujours en main 39 CV blottis dans notre pochette, toujours pas d'entretien car soit trop de monde, soit pas vraiment de poste dans un domaine professionnel où l'on pourrait briller. Nous sommes donc sorties pour aller nous assoir sur un banc, au soleil, histoire de regarder où nous pourrions aller. Laeti a recommencé avec l'histoire de la charcuterie (je crois que son truc c'est le saucisson, en fait), puis on s'est imaginées un instant grutières, moi surtout. "Oups, je crois qu'il fallait pas casser cet immeuble là ….". Pâtissières ? On s'est dit que c'était trop risqué, il y aurait trop de perte dans nos estomacs respectifs.
Nous sommes arrivées à nous motiver pour aller nous assoir au stand d'une banque où deux messieurs en costard cravate qui semblaient un peu malheureux de n'avoir personne à qui parler. On s'y lance. Ouais, même pas peur d'abord. Chacune de notre côté.
Je lui dis bonjour au monsieur, parce que je suis polie et je commence par lui demander "Déjà qu'est-ce qu'un attaché à la clientèle ?". Parce qu'autant Grutier, pâtissier, maçon, vendeuse en boulangerie pour moi c'est clair, autant "attaché à la clientèle" je ne sais pas trop à quoi ça correspond, à moins de s'enchaîner au client ? Il répond "ohhhh c'est simple c'est un commercial , un conseiller pour la clientèle". C'est déjà bien plus clair dans mon esprit d'écervelée chronique.
Lui : Alors, quel diplôme avez-vous ?
Moi, enjouée, parce qu'envisageant très bien sa réaction : Une licence de lettres modernes.
Il exprime un petit rictus nerveux pour s'éviter un fou rire… qu'il a finalement du mal à cacher.
Lui : Vous savez, nous recherchons surtout des diplômés d'école de commerce.
Moi, malaisée, légèrement contrariée, je ne lui réponds pas trop.
Lui : Vous avez quoi comme expérience ?
Moi : J'ai 9 ans de grande distribution.
Il prend un air admiratif qui m'étonne.
Lui : Un milieu difficile ! Faut s'accrocher la dedans, bravo ! Blablablablabla et blablablabla et blablabla et reblablabla. Vous êtes du genre à craquer nerveusement ?
Le genre de question qui fait pas du tout peur du style "vous savez chez nous, on fout la pression, faut s'accrocher, ça craint du boudin ma petite si t'es du genre à plonger ton chagrin dans le Prozac".
Moi : vous savez quand on tient 9 ans en grande distribution, on est solide comme vous l'avez dit.
Lui : c'est vrai mais vous savez , moi je vois tout de suite quand je croise des gens s'ils sont faits pour être commerciaux et vous je vous vois plutôt derrière un pupitre pour enseigner Voltaire plutôt que commerciale...
Moi : Vous voulez dire prof ? J'ai déjà tenté les concours.
Lui : Oh, mon fils aussi, mais maintenant il travaille dans un laboratoire.
Moi : Bon, je pense que je vais libérer la place pour quelqu'un qui peut être plus en adéquation avec ce que vous cherchez.
Lui : ça veut dire que ça ne vous intéresse pas ?, dit-il d'un air presque déçu.
Moi :  je ne crois pas, non. Au revoir et bon après midi.
Fallait pas se moquer de mon diplôme. Je ne traite pas avec des gens qui se moquent de mes années de fac de lettres qui, contrairement à ce que l'on pense, m'ont apporté beaucoup : une culture littérature générale et linguistique,avec des connaissances sur l' histoire et fonctionnement de la langue orale et écrite, maitrise correcte des outils rédactionnels, développement d’une culture personnelle, des méthodes de recherche documentaire. Donc voilà, lui je le proute. Après, sur le fait que je ne suis pas une très bonne commerciale, il n'avait peut être pas tort, peut être attendait-il justement que je mette en valeur mon diplôme et toutes les compétences acquises dans ma longue expérience de la grande distribution pour justement montrer que j'ai un potentiel particulièrement fort en matière de relation clientèle, accueil, suivi et fidélisation. Mais je suis comme ça moi, j'étais vexée, comme si par un diplôme on me cataloguait comme "incapable de faire tel ou tel métier". Du coup, je voulais pas en savoir plus. Du moins, je comprends que certains en arrivent à falsifier leur CV et à s'en sortir. La prochaine fois, je dis que je sors de HEC, mais je suis pas sûre qu'on sera dupe de ma supercherie vue ma capacité à réagir "positivement" aux attaques de diplômes.
L'entretien de Laeti avec l'autre monsieur s'est apparemment déroulé comme le mien. Elle qui a un diplôme de niveau bac + 4 dans le patrimoine et une licence de lettres, a eu aussi droit au foutage de gueule pur et ouvert. Le monsieur lui a dit qu'il la voyait plutôt dans le social et pas dans la banque qui "est un COMMERCE". La banque est un commerce. C'est pas trop comme ça que je l'imaginais à la base, je voyais ça comme un échange mutuel de services plutôt. Sans les clients la banque ne peut pas vivre et sans la banque les clients ne peuvent pas protéger leur bien et éventuellement les fructifier (encore que pour ça faut être riche). Ca m'a donné envie d'aller tout retirer de mon compte et de tout cacher sous mon matelas… mais vu ce qu'il  restait dessus, je n'aurais même pas pu faire un oreiller assez épais pour mes barbies.
Bref, et à la fin, le monsieur a dit à Laeti "N'allez pas au stand d'à côté, les assurances Bidule là, parce que c'est pareil, c'est pas pour vous".
Sympa. Mais je prépare une réflexion sur "Qu'est-ce que l'attaché clientèle parfait ?". Au cas où un jour, je me retrouverais encore face à ce genre d'individu qui s'moque des licenciées de lettres.
Après ça, Laeti et moi étions juste un peu désespérées ! Les stands avaient des files de personnes qui avaient l'air très déterminées à y aller et qui tiraient des têtes du genre "Si t'essaie de passer avant moi, je te casse ta gueule". Les chômeurs, ça fait peur, un peu comme les rugbymens de Nouvelle Zélande quoi, avec le regard noir et effrayant.
Du coup, on s'est dit qu'on allait écourter l'aventure. Après tout, on avait eu pas mal d'informations sur les formations, les bilans de compétences et  on pouvait déjà se faire une idée de ce qui pouvait être envisagé pour nous. Et on savait une chose c'est que nos diplômes respectifs ne permettaient pas d'être crédibles aux yeux des recruteurs bancaires. Tant pis.
Avant de sortir de là, j'ai proposé à Laeti qu'on aille au stand CV pour avoir une critique constructive sur ce qu'on avait pondu pour l'occasion. A vrai dire, je n'étais pas spécialement convaincue que ce serait bénéfique, parce que je pense qu'une critique de CV par untel ou untel est plutôt subjective comme le serait la critique d'un employeur. Il y a toujours une part de goût , de couleur, de présentation qui joue.
Mais, nous avons eu la chance de tomber sur une dame de très bons conseils qui a mis en valeur les défauts de nos deux CV. Elle nous a conseillé d'essayer au maximum de mettre en valeur les compétences que nous avions acquises au fil du temps que ce soit à la fac ou pendant nos années de travailleuses. Les mettre en gras, faire en sorte qu'elle saute aux yeux de celui qui lit le CV, adapter le CV selon le type de poste qu'on cherche. Ces remarques m'ont permis de m'atteler toute une soirée à la réfection de mon CV et de réfléchir à tout ce que mon expérience, que ce soit au niveau de la grande distribution ou de la rédaction ou au niveau de mon cursus scolaire, m'avait apportée. Au final, j'ai été très étonnée de découvrir que j'avais BEAUCOUP de compétences auxquelles je ne faisais pas attention parce qu'elles sont devenues logiques et naturelles. J'ai donc largement amélioré mon CV et je me sens un peu plus à l'aise et sûre de moi dans mes baskets depuis que je me suis fait mon petit bilan personnel de compétences en me disant que maintenant, j'aurais peut être un peu plus d'assurance à l'avenir, dans les entretiens d'embauche.

Bref, bilan à la fois mitigé parce qu'au final je suis rentrée à la maison avec 39 CV , je n'ai pas eu d'entretien intéressant, mais j'ai pu avoir une perspective concrète de la démarche à suivre pour entamer une reconversion professionnelle afin de quitter le monde de la grande distribution…Et en plus, j'ai bénéficié de conseils avisés pour le remodelage de mon CV qui est tout de même l'un des premiers outils de contact avec le recruteur …autant dire que les 39 CV ramenés vont me servir un petit moment de papier brouillon …

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